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Métissages et syncrétisme

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Syncrétismes hispaniques

L’Espagne et le monde hispanique sont des terres où les syncrétismes sont très présents, du fait d’une histoire riche en migrations diverses, en cohabitations culturelles et en déplacements.

Le syncrétisme, el sincretismo en espagnol, sincrético, a pour l’adjectif désigne un mélange d’influences et de traditions qui parfois donnent lieu à la création d’une nouvelle tradition.

L’Espagne est déjà à la base un assemblage de cultures qui bien que se ressemblant sur certains points peuvent parfois être très divergents :

  • La Galice est plutôt de culture celte
  • Le Pays Basque a une tradition séculaire qui n’a rien à voir avec le monde latin
  • La Castille et la sphère catalano-valencienne sont très proches, mais ont une histoire et une langue différentes, ce qui explique aujourd’hui les problèmes politiques entre Barcelone et Madrid.

N’oublions pas l’occupation musulmane qui dura sept siècles en Espagne, de 711 à 1492. 

Ainsi, nous savons tous que le plat traditionnel de Valence est la paella. Mais que serait la paella si les musulmans n’avaient pas apporté en Espagne le riz, qui est son ingrédient principal ?
Que serait la tortilla española (omelette) sans les pommes de terre d’Amérique ? 


En 1492, l’Espagne conquiert l’Amérique et « cohabite » avec d’autres cultures dites « précolombiennes » :

  • Aztèques et mayas dans le Mexique actuel
  • Incas au Pérou et Bolivie
  • Mapuches au Chili
  • Aymaras en Bolivie, nord de l’Argentine
    Aux populations précolombiennes, s’ajoutèrent les esclaves d’Afrique


De plus, l’Amérique Latine fut aussi le lieu d’autres immigrations :

  • Italienne en Argentine
  • Japonaise au Pérou 

Ces mélanges donnèrent lieu à des traditions nouvelles, qui s’enrichirent, se modifièrent et évoluèrent au cours de l’histoire.

Vocabulaire du métissage

  • Mestizo, a ; métis.se
  • El mestizaje : le métissage
  • Criollo,a : español.a nacido.a en América
  • Una mezcla : un mélange; mezclarse : se mélanger
  • Traer : apporter / Attention au passé simple : trajo/ trajeron
  • Una influencia, el influjo
  • Influir : influencer/ verbe en Y : influyó/ influyeron au passé simple
  • Emigrar, la emigración
  • Inmigrar, la inmigración
  • Una fusión, fusionar
  • Un vínculo, una relación : un lien

Caperucita en Manhattan 1 - Contexte

Carmen Martín Gaite est née à Salamanca en 1925 et morte à Madrid en 2000. 

Elle appartient à la génération de 50, c’est-à-dire la première génération d’écrivains à écrire juste après la Guerre Civile. 

Elle fut l’épouse du célèbre écrivain, Sánchez Ferlosio, mort en 2019. 

La mère de Carmen Martín Gaite est originaire de Galice, région qui jouera un rôle important dans sa création. 

Son père lui donna une éducation libérale, loin de l’influence religieuse qui à cette époque dominait le monde de l’enseignement. 

Ses thèmes de prédilection sont :

  •  L’histoire
  •  La quotidienneté
  •  La vie de province
  •  Le féminisme
  •  La littérature pour enfants et jeunesse 

Son écriture est très réaliste au début de sa carrière pour devenir de plus en plus intimiste. Les ambiances qu’elle décrit plongent souvent le lecteur dans le mystère, l’étrangeté et parfois le fantastique.

Elle est éclectique : poésies, récits, articles, romans, essais, scénarii pour le cinéma figurent parmi ses œuvres. 

On lui connaît aussi une importante œuvre de traduction. Elle traduisit par exemple Madame Bovary de Flaubert, mais aussi des auteurs comme Emily Brontë, Charlotte Brontë, Virginia Woolf, Primo Levi, Natalia Ginzburg. Elle collabora enfin dans de nombreux journaux.

Caperucita en Manhattan 2 - Analyse

Caperucita en Manhattan fait partie de la catégorie Littérature Jeunesse et est une transposition moderne du conte du Petit Chaperon Rouge, de Charles Perrault. 

Il y a aussi des emprunts ou réminiscences aux œuvres suivantes :

  •  Alice au Pays des Merveilles, de Lewis Carroll 
  •  Le Petit Prince, d’Antoine de Saint-Exupéry 

Il s’agit d’un récit initiatique (relato iniciático), c’est-à-dire où le personnage principal vit des épreuves pour progresser, se transformer, grandir.
Le ton est celui de la fable (fábula) et du conte de fée (cuento de hadas) qui plongent dans le fantastique tout en prenant appui sur le monde réel. 

Les personnages, contrairement au conte de Perrault, ont ici une profondeur psychologique.
Voici la correspondance entre les personnages et éléments traditionnels et ceux de Caperucita en Manhattan

Caperucita → Sara Allen. Sara est une enfant innocente et rêveuse, en quête identitaire.
El lobo feroz → Edgar Woolf
La abuela → Rebecca Little (Gloria Star). La grand-mère symbolise l’indépendance.
La madre → Vivian Allen. La mère symbolise la peur.
Los cazadores → Madame Bartholdi / Samuel Allen. Madame Bartholdi symbolise la liberté
La forêt est transposée à Manhattan, New York (Nueva York) et en particulier Central Park.

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