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La caméra : réglages et choix de l’objectif

Un professionnel préfère toujours les réglages manuels. 

La base est : 

  1. Le focus (mise au point), 
  2. l’iris/le diaph’ (la dose de lumière qu’on laisse entrer dans l’objectif), 
  3. la balance des blancs (le rendu des couleurs, qui dépend du type d’éclairage). 

Le triangle d’exposition gère la lumière de manière plus poussée : 

  1. l’iris/le diaph’, déjà cité, 
  2. les ISO (sensibilité du capteur), 
  3. le shutter (perception du mouvement). 
Le choix de l’objectif dépend des besoins (et le boîtier, l’appareil de base, va nuancer ses capacités) : une petite valeur en mm indique un grand angle (pour les paysages), une grande valeur indique un téléobjectif (pour une prise de vues de loin). Le type d’objectif influe sur la perception des distances et donc du mouvement, mais peut aussi compliquer certains réglages (focus et lumière). Des supports (trépied, stabilisateur) limitent les tremblements. A noter : une focale fixe ne permet pas de zoomer, un objectif macro filme net en étant collé au sujet. 

Cadrages et règles de composition

La règle des tiers est la base du cadrage : les lignes qui découpent virtuellement l’écran en 3 à l’horizontal et à la verticale, et plus particulièrement leurs points de jonction, attirent naturellement l’attention du spectateur. 

Le cadrage doit avoir du sens. Plan large = plan de présentation, plan rapproché = intimité.

D’autres facteurs sont à considérer : 

  • règle de Hitchcock (ce qui prend le plus de place à l’écran est important), 
  • point focal (ce qu’on met en vedette), 
  • cadre ouvert/fermé (on suggère que ce qui est hors-champ est important ou pas), 
  • profondeur de champ (on bascule dans le flou ce qui est derrière le sujet important). 

La composition doit faire comprendre la situation grâce à deux points. 

  1. La position du personnage par rapport au reste (décor et autres personnages) : avec les autres ou isolé, au même niveau/au-dessus/dessous, au centre/dans un coin, etc. 
  2. La forme globale dessinée par la répartition des personnages et des objets à l’écran (ex : triangle = pouvoir). 

Lumière et couleurs : esthétique et narration

L’éclairage en 3 points est la base : deux spots à droite et à gauche, à 45°, et un dernier qui éclaire le sujet de dos pour découper sa silhouette. Il est possible de faire varier leur position et le ratio (la « dose » de lumière de chacun), pour un éclairage direct ou « rebondi » (par ricochet). 

Des accessoires (réflecteurs, diffuseurs) permettent de tamponner les ombres disgracieuses ou de colorer la lumière (gélatines). Ombres et lumières confèrent esthétique et atmosphère à une scène, tout comme la couleur, mais attention à la symbolique simpliste, l’interprétation dépend du contexte. 

Il est possible de faire comprendre un changement de situation dans un film par une variation de la teinte (la couleur en elle-même), la saturation (la dose de couleur) ; la valeur (clair/foncé). 

Réflexe pavlovien, on peut attribuer une couleur à un personnage, une situation, et ensuite le public fera spontanément l’association. En post-prod, l’étalonneur donne unité et style visuel au film.

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