Initialement, ce sont des notes de mise en scène, de mouvement scénique, des indications qui ne sont pas des dialogues, conditions fictionnelles et scéniques. Elles sont indiquées par les auteurs eux-mêmes, à titre indicatif ou impératif. 

La notion provient de la Grèce Antique et de l’activité du scripteur, celui qui prenait note de la représention et de sa matérialisation scénique avec les acteurs. Elles ont pris de l’ampleur au XIXe siècle pour reproduire à l’identique les lieux censés être imités. Au XXe siècle, l’auteur anticipe, ainsi que le metteur en scène, de possibles variations de son œuvre et son imaginaire (Beckett). Il convient de signaler qu’elles relèvent du paratexte et n’ont de valeur que par l’intervention d’un tiers sur une œuvre écrite. Leur statut est ambigu car elles désignent autant les conditions d’énonciation scénique de l’évènement fictif que ses conditions scéniques. Elles peuvent être directives ou indicatives, réelles ou fictives, elles relèvent de la pratique dramaturgique du théâtre contemporain.