Les techniques d’animation (en volume comme le stop motion ou en graphisme comme le motion design) sont le maillon entre la chronophotographie inventée, en 1889, par Étienne-Jules Marey et Eadweard Muybridge et le cinéma. En effet, avec la chronophotographie, le mouvement est décomposé en une série d’images fixes, l’inverse est devenu une évidence : des images décomposées lues rapidement (pour obtenir l’effet de la persistance rétinienne positive) donneront une illusion de mouvement. Le folioscope est l'une des premières méthodes d'animation.
Au cinéma, la fluidité des images est obtenue avec 24 images par seconde. En animation, afin de réduire le travail, on utilise 12 images par seconde, chacune étant dupliquée.

Il existe de nombreuses techniques de stop motion : pâte à modeler, figurines, objets…
La pixilation (de l'anglais pixilated) est une technique d'animation en volume particulière car des acteurs réels ou des objets sont filmés image par image.
Le plus ancien film d'animation en volume connu est Les Allumettes animées d'Émile Courtet en 1908.

Les techniques en deux dimensions sont aussi très variées regroupées sous le terme de dessin animé : avec un crayon, du sable, des pastels, de l’huile, des craies...
Le motion (graphic) design (conception de mouvement) est à la croisée de l’art et de la communication : le message passe de manière dynamique grâce au mouvement donnés aux graphismes. Omniprésent dans le quotidien et en perpétuelle évolution, le motion design est utilisé pour les publicités télévisées, les clips musicaux, les génériques de films, les affichages publicitaires mais aussi sur Internet pour la réalisation des bannières, des vidéos promotionnelles ou institutionnelles, des tutoriels, etc. Associant vidéo, graphisme 2D, son, effets spéciaux, typographie voire animation 3D, le motion design s’est largement développé avec l’évolution des techniques numériques.