La notion de performance d’entreprise s’évalue selon les éléments suivants :
1. La performance commerciale
Pour assurer sa pérennité l’organisation se fixe des objectifs commerciaux en fonction de son marché et sa stratégie. Elle mesure ces-derniers avec des indicateurs tels que le chiffre d’affaire, ses parts de marché, le CA par client, le nombre de clients, le taux de fidélisation, etc.
2. La performance financière
Elle se mesure par les gains obtenus avec l’activité, soit la profitabilité (résultat/CA) et les gains obtenus avec les capitaux engagés (Rentabilité économique = Résultat d’exploitation/financement à long terme et rentabilité financière = résultat net comptable/capitaux propres).
En fonction de la rentabilité financière, les bénéfices seront distribués sous forme de dividendes ou réinvestis dans l’entreprise (autofinancement). L’efficacité se mesurera selon l’atteinte des objectifs fixés, quant à l’efficience, elle mettra en évidence l’atteinte des objectifs en minimisant les ressources.
3. La performance sociale
Se fixer des objectifs sociaux cohérents avec la stratégie globale de l’entreprise permet d’optimiser le bilan social de l’entreprise. Les aspirations des salariés portent généralement sur la sécurité, la rémunération, les conditions de travail, la formation et la possibilité d’envisager un plan de carrière.
La performance sociale impactera le climat social et la productivité.
4. La performance environnementale
Elle désigne les résultats mesurables du management des aspects environnementaux d’une organisation. Ces résultats peuvent être mesurés par rapport à la politique environnementale de l’organisation, à ses objectifs environnementaux, et à ses cibles environnementales et autres exigences de performance environnementale. (ISO 14031 :2013 art. 3.9). Afin d’améliorer cette performance les organisations peuvent choisir un écocertification telle que la certification ISO 14001 :2015 qui démontrera son engagement environnemental à ses clients et fournisseurs mais également à la société en général. Elle démontre ainsi une conformité aux exigences légales et réglementaires en matière d’environnement, améliore sa réputation et la confiance des parties prenantes, mais également son efficacité et réduit par là même ses coûts.
Les décisions de gestion d’une organisation vont impacter les coûts (liés à la production, à la distribution, à l’administration, etc.) et par là-même le prix des biens et services vendus. L’entreprise doit donc sans cesse procéder à des arbitrages pour satisfaire ses clients en termes de rapport qualité/prix et préserver une certaine marge pour rester pérenne.
La qualité détermine un niveau de coût qui doit être accepté par les consommateurs afin de préserver la performance commerciale de l’entreprise. Composé de la somme de plusieurs charges (matières premières, coût de la masse salariale, etc.), le coût peut être impacté par une mauvaise performance sociale. Pour rester concurrentielle, une organisation doit connaître son marché et la valeur perçue de ses produits par les consommateurs tout en tenant compte de ses coûts de revient (P.V H.T=Coût+margeP.V H.T=Coût+marge ; P.V T.T.C=PV H.T+T.V.AP.V T.T.C=PV H.T+T.V.A).
Le résultat (C.A–coût de revientC.A–coût de revient) dépend des marges dégagées et assurera la performance financière de l’organisation. On distingue la marge brute (C.A-coût de production) et la marge nette (C.A−coût d′achatC.A−coût d′achat).