La dynamique de la répartition des revenus se déploie à travers plusieurs mécanismes essentiels qui déterminent comment les ressources sont distribuées au sein de la société. Les revenus primaires se composent principalement de trois sources : les revenus du travail, comprenant les salaires et traitements perçus par les travailleurs ; les revenus du capital, tels que les intérêts, dividendes et loyers reçus par les détenteurs de capital ; et les revenus mixtes, qui incluent les bénéfices des entrepreneurs individuels, alliant à la fois travail et capital.
La valeur ajoutée créée par les entreprises est partagée entre divers agents économiques. Les travailleurs reçoivent des salaires, tandis que les propriétaires de capital perçoivent des dividendes et des intérêts. L'État, de son côté, perçoit des impôts et des cotisations sociales, ce qui constitue une partie importante de la redistribution des revenus.
La répartition primaire résulte directement du processus de production, avec la distribution des salaires et des profits. En revanche, la répartition secondaire intervient après l'action de l'État, englobant les transferts sociaux et les prélèvements obligatoires.
Les prélèvements obligatoires incluent les impôts directs (comme l'impôt sur le revenu), les impôts indirects (comme la TVA) et les cotisations sociales. Les revenus de transfert, tels que les allocations familiales, les indemnités de chômage et les retraites, sont également cruciaux dans ce processus. Le revenu disponible est calculé en ajoutant les revenus primaires aux revenus de transfert, puis en soustrayant les prélèvements obligatoires.