La structure de consommation des ménages correspond à la répartition des dépenses des ménages entre différents postes de consommation. Parmi ces postes, nous retrouvons l’alimentation, le logement (comprenant le loyer, les charges et l’énergie), le transport, la santé, les loisirs et la culture, l’habillement, la communication et l’éducation. La loi d’Engel nous enseigne que, à mesure que le revenu d’un ménage augmente, la part de ses dépenses consacrée à l’alimentation tend à diminuer. 

Plusieurs facteurs influencent cette structure de consommation. Parmi eux, nous retrouvons le niveau de revenu, la composition du ménage (en termes d’âge et de taille), la catégorie socioprofessionnelle, le lieu de résidence (milieu urbain ou rural), l’évolution des prix relatifs, les innovations technologiques. L’effet de démonstration, aussi appelé effet Duesenberry, souligne la tendance des ménages à imiter les comportements de consommation des groupes sociaux supérieurs.

Le concept d’élasticité-revenu de la demande mesure la sensibilité de la demande à la variation du revenu. Pour les biens normaux, l’élasticité est positive : une augmentation du revenu entraîne une hausse de la demande. Pour les biens dits inférieurs, l’élasticité est négative, ce qui signifie que la demande diminue lorsque le revenu augmente. La consommation varie également selon le cycle de vie des individus. Les besoins évoluent en fonction de l’âge, de la situation familiale, ou encore de la phase de la vie dans laquelle les ménages se trouvent. Enfin, les enjeux liés à la structure de consommation sont nombreux. Parmi eux, nous pouvons citer l’impact environnemental !