Les sources nationales comprennent d’abord le bloc constitutionnel, qui inclut la Constitution de 1958, le préambule de la Constitution de 1946, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, et la Charte de l'environnement de 2004. Ensuite, le bloc de légalité englobe les lois votées par le Parlement, les ordonnances prises par le gouvernement et ratifiées par le Parlement, ainsi que les règlements autonomes (décrets du Président) et les décrets et arrêtés pris par le pouvoir exécutif. La jurisprudence interprète et applique le droit. La coutume, constituée de règles non écrites issues de pratiques anciennes, et la doctrine, regroupant les opinions des juristes et universitaires, complètent cette catégorie.
Les sources internationales incluent les traités et conventions internationales, qui sont des accords entre États intégrés dans l'ordre juridique interne une fois ratifiés. Le droit de l'Union européenne est également une source importante, comprenant le droit primaire (traités fondateurs) et le droit dérivé (règlements, directives, décisions).
Les principes clés incluent la primauté du droit de l'UE sur le droit national, le contrôle de constitutionnalité des lois par rapport à la Constitution, et le contrôle de conventionnalité pour assurer la conformité des lois aux traités internationaux, afin de comprendre leur portée, leur application et de résoudre les conflits entre normes.