Les droits de la personne se divisent en deux grandes catégories : les droits extrapatrimoniaux et les droits patrimoniaux. Les droits extrapatrimoniaux sont des droits qui n'ont pas de valeur pécuniaire, sont incessibles et intransmissibles. Parmi eux, nous trouvons les droits publics, comme le droit syndical, les droits politiques, tels que le droit de vote, et les droits attachés à la personne, comme le droit au respect de la vie privée.
Les droits patrimoniaux, quant à eux, sont évaluables en argent, cessibles et transmissibles. Ils se subdivisent en trois sous-catégories : les droits réels, qui portent sur une chose comme la propriété immobilière ; les droits personnels, qui concernent une personne, comme une créance ; et les droits intellectuels, relatifs à une œuvre, tels que les droits d'auteur.
Le patrimoine est l'ensemble des biens et des dettes d'une personne, un concept central en droit civil. Il se caractérise par son unité et son indivisibilité, étant lié à la personnalité juridique : chaque personne possède un patrimoine unique et indivisible. Ce patrimoine ne peut être cédé dans son ensemble de son vivant, mais il se transmet aux héritiers après la mort. De plus, il sert de garantie générale pour les créanciers, assurant le paiement des dettes contractées par la personne.
Cependant, des exceptions modernes permettent de déroger à cette unicité du patrimoine. La fiducie permet de créer des patrimoines d'affectation, distincts du patrimoine personnel. La protection du patrimoine est assurée par divers mécanismes, tels que la séparation de biens dans les régimes matrimoniaux ou l'assurance-vie.