A l’échelle mondiale, les lieux de fabrication des produits sont de plus en plus éloignés des lieux de consommation. La mise en relation des différentes régions du monde est devenue fondamentale s’est accompagnée d’une multiplication des flux à toutes les échelles. Les dix puissances commerciales majeures concentrent plus de 50% des échanges mondiaux. C’est par la voie maritime que s’effectuent plus de 80% des échanges. Les façades maritimes et les ports sont donc des espaces moteurs. Les échanges de services s’effectuent majoritairement au sein des espaces métropolitains des pays du Nord. Cette division internationale du travail (DIT) renforce l’interdépendance et les inégalités entre les différents espaces mondiaux.
A toutes les échelles on distingue des espaces productifs valorisés par la mondialisation : les central business district des métropoles (CBD) , les zones industriels portuaires (ZIP) sont des espaces ouverts sur le monde et les réseaux qui organisent la mondialisation.
Les espaces intégrés à la mondialisation sont reliés par des réseaux (commerciaux, financiers, …). Ainsi les relations entre les métropoles mondiales forment l’archipel mégalopolitain mondial (AMM). Les firmes transnationales (FTN) fonctionnent elles aussi en réseau liant les espaces de conception, de production et de consommation.
La valorisation des espaces par les Etats permettent leur intégration à la mondialisation. Ainsi les pôles technologiques comme la Silicon Valley en Californie attirent ils les FTN des technologies de la communication et de l’information (TIC), les étudiants et les start up. Les espaces ruraux sont également mis en valeur lorsqu’il permettent l’exportation, intégrant ainsi la production à l’espace mondial.