L’aire urbaine lyonnaise est la deuxième métropole nationale derrière Paris. Elle concentre des fonctions décisionnelles (recherche, culture, police, commerce, …). Ses atouts principaux sont son patrimoine, son dynamisme économique, son intégration au coeur d’un des couloirs de circulation les plus dynamiques d’Europe (couloir rhodanien). Ce dernier élément bien que positif pour la desserte de la ville a une conséquence environnementale importante et fait l’objet de projets de rééquilibre ayant notamment pour but de sortir les grands axes autoroutiers du centre ville.
Construite depuis l’Antiquité dans une zone de confluence, la ville de Lyon est polycentrique structurée par différents quartiers dynamiques définis par le relief et les cours d’eau. En perpétuelle évolution la ville, déjà très étendue cherche à réhabiliter et redynamiser les quartiers anciens à l’instar du quartier de Confluence. 150ha de friche industrielle ont ainsi été transformés en espace dynamique tant au niveau du commerce (quartier d’affaire),des loisirs (musée, centre commercial) que du logement. Dans ce dernier domaine l’objectif était de créer un quartier vitrine de la rénovation socio-spatiale de la ville en favorisant par exemple l’implantation de logements sociaux et d’immeubles de standing dans une même aire.
En effet la ville de Lyon doit faire face à une importante ségrégation socio-spatiale avec des quartiers très huppés (Presqu’île, Tête d’Or), d’anciens quartiers ouvriers gentrifiés (Croix-Rousse) et poches de pauvreté (Vénissieux, Vaulx en Velin, …). Assurer un développement homogène est un des défis de la métropole.