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Biographies & Œuvres clés

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Les Essais, Montaigne

Les Essais (1580-1595) est une œuvre majeure de la littérature et de la philosophie. Entre deux genres, essais et autobiographie, les Essais rassemblent les pensées de Montaigne pour tenter de saisir le mouvement de la pensée et expérimenter ses facultés naturelles. 

Montaigne commence la rédaction des Essais en 1572 et n'a pas immédiatement l'intention de se raconter, mais veut s'attacher aux préoccupations morales et religieuses qui sont les siennes. Il y peint l'homme (lui-même) afin de se donner en exemple au lecteur. 

Cette oeuvre traduit l'admiration de Montaigne pour les philosophes antiques. Il s'en inspire pour mieux définir une approche personnelle de la vie.

Après avoir été un temps proche du stoïcisme, Montaigne se tourne vers le scepticisme pour enfin trouver une sagesse personnelle dans l'épicurisme. Son oeuvre se définit comme une quête de l'homme en considérant les caractéristiques de l'époque et ses préoccupations comme la nature, le savoir et ses limites, les croyances ... 

Mais le caractère contradictoire du siècle contraint Montaigne à remettre en doute sa croyance en l'homme. Il s'interroge notamment sur la réelle valeur de l'enthousiasme des humanistes pour les modèles du passé et pour l'anthropocentrisme (l'homme au centre de l'univers). Montaigne affirme alors que rien n'est certain, que la raison humaine et son savoir sont faillibles. Les Essais font aussi office d'apologie de la liberté de penser.

Les Pensées, Pascal

Oeuvre inachevée, interrompue par la mort de l'auteur, les Pensées proposent une apologie de la religion chrétienne, mais aussi une analyse souvent très critique de l'homme, destinée aux non-croyants, et plus particulièrement aux libertins. 

Les Pensées peuvent être appréhendées selon plusieurs grands axes. D'abord les Pensées s'intéressent à l'homme et à ses motivations, puis aux étapes qui mènent à Dieu. Par un raisonnement et une écriture scientifiques, Pascal recourt à la persuasion pour atteindre la vérité. 

Pascal y dénonce la justice humaine (déjà critiquée par Montaigne), propose un "pari" aux libertins pour leur prouver l'existence de Dieu. Il y développe l'idée de divertissement en tant que moyen pour l'homme de se détourner de sa misérable condition et d'oublier la mort. 

Un des principaux intérêts des Pensées réside également dans la démonstration que fait Pascal de l'homme, dans une sensation de vertige, placé entre deux infinis ; l'infiniment grand et l'infiniment petit.

Les Métamorphoses, Ovide

Le poète latin Ovide (43 av. J.-C.-17/18 av. J.-C.) est particulièrement connu pour son œuvre Métamorphoses, recueil de légendes et de mythologies gréco-romaines, qui comporte quinze livres. 

Même si les Métamorphoses appartiennent autant à la poésie didactique qu'au conte populaire ou au récit merveilleux, il n'en reste pas moins que cette oeuvre traduit de multiples enjeux. 

L'amour est un thème cher à Ovide. En effet, les passions humaines sont traitées dans une dimension cosmique, et permettent aussi de donner une explication à l'histoire de l'univers. 

Mais les Métamorphoses proposent également une réflexion politique. Ovide veut dénoncer la propagande d'Auguste qui se sert de la mythologie pour asseoir son pouvoir. Ainsi la métamorphose de César (père d'Auguste), devenu un dieu, met un terme à l'histoire. Auguste, lui aussi divinisé, parvient à donner une unité et une stabilité à l'univers. La fin des Métamorphoses apparaît comme une parodie. 

Il faut cependant noter que les livres I à XV sont d'inspiration purement philosophique, et le motif de la métamorphose permet de souligner l'instabilité des êtres et de l'univers. 

Micromégas, Voltaire

Conte philosophique publié en 1752, Micromégas met en scène un personnage éponyme (micromégas signifiant petit et grand) et son secrétaire venus sur terre depuis l'étoile Sirius dans la planète de Saturne. 

Les deux protagonistes découvrent alors les connaissances scientifiques des hommes, mais sont déçus par la contradiction des réponses que ces derniers apportent aux grandes questions de l'univers. Un livre contenant les réponses leur est offert, mais le livre ne comporte que des pages blanches. 

Micromégas est un récit de voyage, genre très en vogue au XVIIIe siècle, dans lequel un étranger porte un regard nouveau, voire naïf sur le monde et la société. Ce regard extérieur permet de souligner les difficultés de connaître l'homme et le monde, et de démasquer les incohérences et les non-sens du monde. Voltaire insiste ainsi sur l'idée d'une impossibilité d'accéder à une connaissance absolue du monde. 

Ce conte philosophique présente aussi une démarche expérimentale et permet de traduire les préoccupations des Lumières sur les limites de l'homme et de son savoir.

Camus (1913-1960)

Né en Algérie, Albert Camus y étudie la philosophie avant de se tourner vers le journalisme et le théâtre. En 1937, il publie son premier ouvrage, un essai intitulé L'Envers et l'endroit, suivi un an plus tard de la première version de sa pièce en quatre actes, Caligula

Mais c'est avec L'Etranger, en 1942, que Camus s'essaie à la fiction et rencontre un immense succès. La même année, il publie Le Mythe de Sisyphe, un essai sur l'absurde. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il participe activement à la résistance et, après la Libération, poursuit sa carrière de journaliste et de dramaturge. 

A partir de 1947, il se consacre entièrement à la littérature. Il est l'auteur d'une oeuvre dense qui traduit l'absurdité du destin de l'homme. Ses héros sont souvent l'occasion d'exprimer une révolte en faveur de valeurs spirituelles et morales plus nobles.

Les Justes, Camus

La pièce de théâtre, Les Justes (1949), traduit une des constantes de l'œuvre de Camus : l'action révolutionnaire et les problèmes politiques et moraux qui en découlent.

Pour Camus, mettre en scène la violence des actions, mise au service des idées, revient à s'interroger sur la réelle valeur de la vie humaine. Cette pièce pose le problème de la légitimité du crime motivé par des objectifs politiques.

Camus y fait s'affronter deux conceptions de la révolution. D'abord l'idée selon laquelle l'acte révolutionnaire n'a pas de limite, puis celle qui souligne que l'on ne peut affronter la violence par la violence.Il pose ainsi la question du respect de la vie : faut-il faire mourir ou renoncer à tuer ? Une question souvent évoquée dans l'oeuvre de Camus.

Diderot (1713-1784)

Philosophe, auteur, critique d'art, scientifique et traducteur, Denis Diderot naît en 1713. Après des études de philosophie et de mathématiques, Diderot publie en 1746 ses Pensées philosophiques qui lui permettent d'être reconnu et considéré comme un esprit libre. 

A partir de l'année suivante, Diderot se voue à la conception de l'Encyclopédie, une entreprise aux nombreux obstacles qui touchent au plus au point le philosophe. Mais la somme de travail encyclopédique n'empêche pas Diderot de publier un certain nombre d'ouvrages de références comme Pensées sur l'interprétation de la nature (1754), ou le drame Le fils naturel en 1758. 

Nombreuses sont cependant ses oeuvres à avoir connu une publication posthume, comme La Religieuse (1796) ou encore Le Neveu de Rameau (1821).

Kant (1724-1804)

Dès l'âge de huit ans, Kant est envoyé au collège Frédéric dirigé par un membre de la secte piétiste (prônant la régénération intérieure par la méditation personnelle de l'Ecriture). Devenu professeur de logique et de métaphysique, Kant consacre sa vie à la recherche et à la méditation. 

La philosophie de Kant, appelée "le criticisme", remet en cause la métaphysique traditionnelle mais épargne le savoir rationnel et le savoir scientifique. Avec Critique de la raison pure, publiée en 1781, Kant fixe les limites du savoir de la raison. En 1788, Critique de la raison pratique met en évidence l'idée de "morale du devoir".

La philosophie de Kant

La philosophie de Kant peut être définie selon deux grandes étapes. 

La première étape, "la période précritique", comportant les ouvrages publiés avant 1770, permet à Kant de se confronter aux grandes questions de la physique et de la philosophie avec notamment Réflexions sur la véritable nature des forces vives (1746), ou de se pencher sur l'origine du monde. 

La seconde étape, "la période critique", expose la philosophie de Kant qui pose le problème de l'origine, de la nature et des limites de nos connaissances. La réponse semble être donnée dans Critique de la raison pure, publiée en 1781, ouvrage dans lequel Kant évoque l'idéalisme transcendantal. 

La théorie de la connaissance est enrichie, avec les Fondements de la métaphysique des moeurs (1785), d'une théorie de l'action morale. Pour Kant, "l'homme doit agir par pur respect du devoir".

Spinoza (1632-1677)

Baruch Spinoza est un philosophe hollandais né à Amsterdam en 1632. Brillant penseur et grand amateur de théologie, il est excommunié de la synagogue parce qu'il mène une vie trop libre et trop éloignée des contraintes religieuses. 

C'est chez les chrétiens que Spinoza découvre les sciences profanes. Adepte de la philosophie cartésienne, il publie en 1677 son Ethique, oeuvre dans laquelle il expose sa philosophie et la doctrine selon laquelle le salut de l'homme dépend de sa connaissance de Dieu. 

Le rationalisme de Spinoza peut être défini ainsi : rechercher la sagesse par la voie exclusive de la connaissance. Réflechir sur soi est le seul moyen de connaître Dieu. Dans son oeuvre, Spinoza tente d'analyser l'âme humaine et tous les éléments de l'existence individuelle.

Hegel (1770-1821)

Georg Wilhelm Hegel est un philosophe allemand. Il fréquente les romantiques allemands comme Hölderlin, et s'intéresse de près aux innovations de ce mouvement. Devenu professeur, Hegel commence la rédaction de ses différents écrits philosophiques comme Différence des systèmes philosophique de Fichte et de Schelling (1801). 

La philosophie d'Hegel est comparable à un immense effort pour repenser la vie et "faire rentrer l'expérience de la vie dans le cadre d'un système de concepts". Dans son oeuvre, Hegel veut montrer que la conscience humaine doit s'élever à l'absolu. 

Aussi, selon le philosophe, la logique exprime le mouvement naturel de toute conscience qui ne prend conscience de soi qu'en s'opposant à elle-même, dans l'expérience de la contradiction.

Heidegger (1889-1976)

Philosophe allemand, Martin Heidegger est à l'origine de la doctrine selon laquelle la phénoménologie est une méthode d'analyse de l'existence humaine. 

Pour le philosophe, on retrouve l'être absolu dans les profondeurs de l'existence. Son œuvre intitulée l'Être et le Néant propose une analyse de l'homme (son essence et son rapport au monde et aux autres), tandis que ses autres écrits se concentrent sur le primat de l'analyse de l'Être. 

Dans la tradition de Kant, Heidegger définit une nouvelle science de l'Être, selon laquelle l'être absolu ne peut être un concept ou un savoir. De plus, la vérité n'est pas l'objet d'un savoir, mais une "forme de comportement ouvert."

Rousseau (1712-1778)

Philosophe et écrivain français né à Genève, Jean-Jacques Rousseau arrive à Paris à l'âge de 19 ans. Il se lie d'amitié notamment avec Diderot qui lui confie la rédaction de quelques articles pour l'Encyclopédie. 

En 1750, il publie son Discours sur les arts et les sciences, oeuvre pour laquelle on saluera son talent. Rousseau est aussi connu pour sa vie aventureuse qu'il raconte dans ses Confessions, à la suite d'une querelle avec Voltaire. 

Paradoxalement, opposant au rationalisme des Lumières, toute son oeuvre est marquée par sa volonté de livrer une réflexion politique. Son Contrat social a profondément influencé les révolutionnaires.

Bergson (1859-1941)

Bergson est un philosophe français né à Paris en 1859. Sa thèse sur l'Essai sur les données immédiates de la conscience publiée en 1889 lui permet de devenir docteur ès lettres. 

La philosophie de Bergson tend à rejeter le scientisme propre à la fin du XIXe siècle et à se tourner vers la foi chrétienne. 

Dans l'Essai sur les données immédiates de la conscience et Matière et mémoire (1896), il pose le problème de l'insertion de l'esprit dans la matière, et affirme que le passé entier siège dans la mémoire, et que le cerveau tient lieu de filtre pour sélectionner et conserver les souvenirs utiles au présent. 

Bergson est aussi connu pour son essai intitulé Le Rire, publié en 1900 et dans lequel il analyse toutes les formes du comique. D'autres essais suivront au travers desquels il affirme que, bien plus que l'intelligence, l'intuition est apte à saisir la vie.

Aristote (384-322 av. J.-C.)

Aristote est fils de médecin. Il vit à Athènes où il suit les enseignements de Platon, et devient maître à son tour. Tous les écrits qui constituent son œuvre sont en fait des notes prises par ses auditeurs au cours des leçons qu'il dispensait. 

La particularité de la pensée d'Aristote est d'avoir voulu considérer un Univers fini entièrement hiérarchisé selon le lien qui unit la forme à la matière.  

L'ensemble de son oeuvre, constituant une somme de connaissances encyclopédiques, est divisé en quatre groupes d'ouvrages : les ouvrages de logique, les ouvrages de philosophie naturelle, les ouvrages de métaphysique, et les ouvrages de morale et de politique.

Ouvrages d'Aristote I, Les ouvrages de logique

Les ouvrages de logique, appelés aussi les Analytiques, renvoient à la logique formelle et aboutissent à une théorie de la connaissance, connaissance qui se décompose en différentes étapes successives. 

D'abord, la première étape est celle de la perception. Vient ensuite celle du souvenir (grâce à la mémoire), puis celle de l'expérience (possible aussi grâce aux souvenirs répétés) qui fixe les lois universelles. 

Enfin, la théorie de la connaissance aboutit aux niveaux supérieurs, à savoir l'art et la science.

Ouvrages d'Aristote II, Les ouvrages de philosophie naturelle

Comme dans l'ensemble de l'œuvre d'Aristote, les ouvrages de philosophie naturelle mêlent observation et exigences rationalistes. Ces ouvrages sont souvent considérés comme étant les premiers traités de géologie, de cosmographie, d'anatomie et de zoologie. Tous s'inscrivent dans un système de physique vitaliste (la matière est animée par une force vitale).

Ouvrages d'Aristote III, Les ouvrages de métaphysique

La hiérarchisation des phénomènes qu'opère Aristote est fondée sur une métaphysique qui unit la forme à la matière, l'acte à la puissance. 

La physique est fondée par la métaphysique, d'après une théorie selon laquelle Dieu est le moteur de l'univers. D'ailleurs, Aristote semble distinguer la théorie du Dieu transcendant et celle du Dieu immanent.

Alain (1868-1951)

Philosophe français à qui l'on doit des œuvres majeures comme Propos sur l'esthétique (1923), Propos sur le bonheur (1925) ou Idées (1932), Alain est considéré comme un humaniste cartésien. 

Penseur engagé, il est un fervent défenseur de la liberté de pensée et un détracteur de toute forme de tyrannie. Mais Alain est aussi un philosophe du radicalisme (courant philosophique né en Angleterre à la fin du XIXe siècle), dont la morale d'utilité est au centre des préoccupations.

Montesquieu (1689-1755)

Grande figure de la philosophie des Lumières, Montesquieu est aussi un auteur qui a considérablement marqué la pensée politique. En 1721, Montesquieu publie ses Lettres persanes, un roman épistolaire mettant en scène deux étrangers qui observent d'un regard nouveau la société française du XVIIIe siècle. 

En 1734 paraît Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, un ouvrage qui annonce De l'Esprit des lois, son oeuvre majeure, qu'il publie en 1748 après y avoir travailler plus de vingt ans. L'ouvrage, malgré un succès retentissant, est vite condamné par la Sorbonne. 

C'est à Montesquieu que l'on doit, entre autres, les bases des sciences économiques et sociales et, en quelque sorte, les doctrines reposant sur la séparation des pouvoirs.

De l'Esprit des lois, Montesquieu

De l'Esprit des lois (1748) est une œuvre à la structure complexe. Elle est constituée d'abord d'un prologue dans lequel Montesquieu expose les fondements de sa pensée : "Les lois dans la signification la plus étendue sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois, la Divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, les hommes ont leurs lois." 

Puis différents rapports sont établis tout au long de l'ouvrage. Montesquieu mène une réflexion sur le rapport qui unit les lois aux facteurs politiques. 

La nature des gouvernements y est analysée, et le philosophe montre que les facteurs politiques influencent l'éducation, le droit privé, la justice, la liberté...

Montesquieu analyse ensuite le rapport qui existe entre les lois et les facteurs physiques. Il montre par exemple le rôle que le climat et l'influence qu'il exerce sur l'individu, donc sur une collectivité. Il passe en revue l'absurdité de l'esclavage, l'impérialisme et s'interroge sur l'influence de la nature. 

Montesquieu y définit aussi le rapport entre les lois et les facteurs économiques, les facteurs démographiques, et enfin les facteurs religieux. Pour finir, De L'Esprit des lois s'impose comme un essai historique sur les lois.

John Locke (1632-1704)

Philosophe anglais, John Locke est admis à la Société royale en 1668. 

Après une carrière de médecin, Locke expose sa théorie de la connaissance dans Essai sur l'entendement humain (1690) qui critique les fondements de la théorie cartésienne et affirme que seule l'expérience est source de connaissance. Selon le philosophe, c'est à partir de l'expérience sensible que se forme la connaissance. 

Pour Locke, la société repose sur des lois auxquelles même le souverain doit se plier.

Leibniz (1646-1716)

Gottfried Wilhelm Leibniz est un mathématicien et philosophe allemand, docteur en droit qui toute sa vie s'intéressa de près à la politique, et joua d'ailleurs un rôle primordial dans différentes négociations diplomatiques. 

Théologien, Leibniz réfléchit aussi au moyen de réunir les catholiques et les réformés. En 1684, il publie Méditations sur la connaissance, la vérité et les idées. 

Dans cette oeuvre, s'opposant à Descartes, il affirme que l'essence des corps réside dans la force et non dans l'étendue. En 1704, quand paraissent les Nouveaux essais sur l'entendement humain, Leibniz défend la théorie des idées innées. Dans l'ensemble de son oeuvre, il tente de faire coexister le mal et la bonté divine. 

Enfin, Leibniz est le philosophe à l'origine de la théorie de l'optimisme et pour qui "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles."

Nietzsche (1844-1900)

Philosophe allemand, Friedrich Nietzsche expose déjà sa pensée dans Origine de la tragédie, une théorie sur l'art, en 1872. Proche de la théorie de l'art d'Apollinaire, le philosophe affirme que l'art est fondé sur la représentation. 

La philosophie de Nietzsche traduit une volonté de s'intéresser de près au sentiment de la vie et sur la théorie du retour éternel. L'homme doit devenir un surhomme en s'affranchissant de toute forme de pessimisme. 

Dans ses oeuvres comme Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885), Par-delà le bien et le mal (1886), ou encore La généalogie de la morale (1887), le philosophe critique les idées chrétiennes de pitié et de résignation, et prône une éthique fondée sur la volonté de puissance.

Bernard de Fontenelle (1657-1757)

Après une carrière d'avocat à Rouen, Fontenelle arrive à Paris et se fait remarquer pour sa finesse d'esprit. 

Fontenelle s'essaie d'abord sans succès à la comédie et à l'opéra avant de mettre ses talents de vulgarisateur au service d'une prose capable de dire au plus grand nombre les progrès de son siècle. 

En trois ans, à partir de 1686, il publie trois ouvrages (Entretiens sur la pluralité des mondes, Histoire des oracles, Digression sur les Anciens et les Modernes) dans lesquels il prône l'esprit d'observation et la supériorité de la raison. 

Emanant d'un esprit libre, sa démarche annonce l'esprit de contestation propre aux philosophes des Lumières.

Du Contrat social, Rousseau

Ce traité, que Rousseau présente comme un extrait de Institutions politiques (ouvrage inachevé), est un moyen pour le philosophe de persuader que tout tient à la politique. Pour Rousseau, le droit politique est à créer.Rousseau mène aussi une réflexion sur l'état civil et analyse les concepts fondamentaux qui définissent la théorie politique et la notion de liberté de l'homme.

Du Contrat social est composé de quatre livres.Le premier souligne que la force n'a aucune légitimité pour constituer une société, seul l'accord libre et désiré par tous peut aboutir à la vie en communauté.Le deuxième soulève le problème des conditions de cette vie en communauté. Le troisième livre une théorie de gouvernement, et le dernier affirme que la volonté générale est, dans une société, indestructible.

Descartes (1596-1650)

Philosophe et mathématicien, René Descartes est surtout considéré comme le fondateur de la philosophie moderne. 

Dans Méditations, il expose sa doctrine qui fait "table rase" de la somme des connaissances humaines acquises jusqu'alors, ce qui lui permet d'affirmer que douter c'est penser. De la pensée il déduit l'existence (Cogito ergo sum / Je pense donc je suis), l'existence de Dieu, et l'existence des corps matériels. 

Sa philosophie permet de confronter l'esprit humain à la réalité du monde physique. La philosophie de Descartes a inspiré les plus grands philosophes tel que Kant.

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