Les transformations des structures économiques, sociales et démographiques depuis le 19e siècle

Au niveau des structures économiques, on assiste, dans le courant du 20e siècle, à une hausse de la productivité du travail, du capital et de la productivité globale des facteurs (associé au progrès technique) en raison de l’amélioration qualitative des facteurs de production et d’une meilleure efficacité de leur combinaison.

L’amélioration des conditions de vie (revenu, temps de travail), un déversement de l’emploi primaire vers le tertiaire et une apparente désindustrialisation sont d’autres transformations économiques.

Du côté financier, le système bancaire se complexifie (banques d’affaires, de dépôt) et les marchés financiers se développent de sorte qu’advient une économie des marchés financiers à défaut d’endettement (Bourguinat).

Du côté des transformations sociales dans le courant du 19e siècle, on observe la disparition de l’aristocratie et du monde paysan pour voir apparaître un monde ouvrier et s’organiser une bourgeoisie.

Progressivement, une classe moyenne composée de petits indépendants puis de salariés mais difficile à caractériser apparaît. Les inégalités s’affaiblissent après la seconde guerre mondiale pour repartir à la hausse dans les années 1980 en France.

Du côté des transformations démographiques, en Europe, la transition démographique s’achève à la fin du 19e siècle et on assiste aujourd’hui à un vieillissement démographique qui modifie l’activité économique (système de retraite, consommation, emploi, investissement, etc.). Des mouvements migratoires agissent également sur les enjeux démographiques.