L’inflation désigne la situation dans laquelle les prix augmentent globalement. Si les salaires ne progressent pas dans la même mesure, le pouvoir d’achat est réduit. L’inflation se calcule au regard d’échantillons de produits achetés régulièrement par les ménages. On calcule ainsi régulièrement l’évolution du coût de ce panier, et on observe l’augmentation ou la diminution de son prix. L’inflation s’exprime en pourcentage. Quant à la déflation, il s’agit d’une inflation négative, ce qui signifie que les prix baissent et que, si les salaires ne baissent pas dans la même mesure, le pouvoir d’achat augmente. Comme pour l’inflation, il faut que la tendance à la baisse des prix soit généralisée et continue.
Inflation et déflation sont notamment liées au contexte économique, à l’offre et à la demande : une offre forte entraîne une déflation, tandis qu’une offre supérieure à la demande fait progresser les prix. Le contexte géopolitique peut aussi entraîner une inflation. C’est ainsi que la guerre en Ukraine provoque l’augmentation du prix de nombreux produits, notamment le pétrole et les céréales.
Les politiques de l’emploi désignent toutes les mesures publiques visant à accroître le taux d’emploi, donc à faire baisser le taux de chômage. On recherche ainsi le plein-emploi, le fait que le chômage ne soit plus que transitoire et pas de longue durée. Les politiques de l’emploi cherchent donc à permettre aux inactifs et aux chômeurs de prendre ou reprendre un travail, et à les y inciter, dans le cadre du maintien d’une aide sociale leur assurant un niveau de vie minimum. On sépare classiquement deux grandes catégories de politiques : les politiques actives, qui veulent augmenter le niveau de l’emploi dans l'économie, et les politiques passives, qui tâchent de lutter contre les effets du chômage, notamment par le versement d’allocations en remplacement du salaire.
Le modèle IS/LM est un modèle économique pour la macroéconomie. Dans le cadre d'une situation de sous-emploi, ce modèle sert à opter pour l’une ou l’autre des politiques économiques en fonction des prévisions relatives à leurs effets respectifs. Le modèle IS/LM pose pour principe un équilibre général entre le marché des biens et services, qui lie investissement et épargne (investments and savings : IS) et le marché monétaire, qui lie demande et offre de monnaie (liquidity preference and money supply : LM). L'équilibre entre ces deux marchés détermine l'équilibre de la demande et du taux d'intérêt.
L'effet multiplicateur, en économie, correspond à l’effet par lequel une dépense (souvent une dépense publique) entraîne une hausse de la dépense privée plus forte à l’intérieur du système économique. Ainsi, la variation finale est plus que proportionnelle à l'augmentation de la variation initiale en raison d’un effet d’entraînements successifs. C’est John Maynard Keynes qui a popularisé cet effet multiplicateur. Pour lui, dès lors, il ne faut pas que les dépenses de l’État suivent les recettes, car cela amène l’économie à la dépression. L’État doit dépenser afin de limiter les oscillations économiques et favoriser le maintien d’une économie progressive, assurant un degré d’emploi élevé. Cela doit, en contrepartie, permettre d’augmenter les recettes pour le budget de l’État. Pour Keynes, finalement, l’État doit faire l’inverse de ce que font les agents économiques et notamment dépenser plus afin de compenser la diminution de l’activité privée. Cette injection soutient la demande effective qui influe à son tour le niveau de production, et par voie de conséquence l’emploi.