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Méthodologie

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Le résumé / Le respect des exigences

La contraction de texte est une épreuve qui demande de respecter des limites, le nombre de mots défini selon la longueur du texte. En règle générale, il s'agit de réduire le texte au dixième. 

L'erreur à éviter est de réduire chaque paragraphe au dixième puisque le résumé dépendra de la place accordée aux idées. Une marge de 10 % est accordée au candidat.

Dans le décompte des mots, il est conseillé de préciser sur la copie chaque tranche de cinquante mots, et le nombre total de mots doit être indiqué à la fin du résumé, au risque d'être pénalisé.

Le résumé / Découvrir un texte

Découvrir un texte consiste tout d'abord à effectuer une première lecture cursive pour simplement "approcher" le texte. 

Une ou plusieurs lectures sont nécessaires pour mener à bien l'exercice. Il s'agit ainsi de s'approprier progressivement le texte en notant au brouillon des remarques simples permettant, au fur et à mesure, de mieux cerner la pensée de l'auteur. 

Il est indispensable de se mettre à sa place. C'est de cette façon que la problématique présente dans le texte sera définie. Une fois la problématique trouvée, les idées principales du texte doivent être dégagées de sorte à ne retenir que l'essentiel des propos de l'auteur. 

La difficulté de cette étape réside dans le tri à faire entre les idées principales, les idées secondaires, et les éléments qui ne seront pas repris dans le résumé.

Le résumé / Le choix du titre

Tout d'abord le titre peut rapporter un point sur vingt et son nombre de mots ne s'inclut pas dans le décompte des mots. Un titre ne doit pas être négligé ni consigné à la fin de la rédaction. On réfléchit au titre dès le premier jet, voire à l'issue des différentes lectures. Un titre ne doit jamais être long. Il peut se présenter sous la forme d'un groupe nominal, l'important étant qu'il traduise l'idée essentielle du texte. 

En aucun cas il ne doit se présenter comme le résumé du résumé. Le titre doit plaire et donner envie au lecteur de lire le résumé. Il peut prendre une forme interrogative mais ne doit jamais reprendre des éléments du texte même mis entre guillemets.

Le résumé / Pour pallier le nombre de mots insuffisants

Il est assez rare de se retrouver avec un nombre de mots inférieur aux exigences de l'énoncé. Cependant pour pallier ce manque, il est nécessaire de reprendre tous les connecteurs logiques qui permettent d'unir les idées. 

De plus, le candidat doit veiller à ne pas user de phrases nominales, et à proposer des phrases verbales, et par conséquent une syntaxe parfaite. Aussi les "deux points" sont à éviter. 

Ce signe de ponctuation peut aisément être remplacé par une phrase complète. Il faut également privilégier les locutions comme "à savoir", "c'est-à-dire"...

Le résumé / Élaborer le plan final

Le plan final peut être élaboré en deux temps. D'abord, il convient de reporter clairement au brouillon les grandes parties (numérotées) et les sous-parties (numérotées). 

Un plan clair et simple doit se dessiner selon le schéma suivant :
I) ...
A) ...
B) ...
II)...
A)...
B)...

A ce plan, il convient d'y insérer les connecteurs logiques :
I)...
A)...
MAIS B)...
C'EST POURQUOI II)...
A)...
DONC B)...
POUR FINIR. 

Il ne faut pas hésiter à remanier ou à réécrire le plan si l'on considère qu'il n'est pas lisible et logique.

Le résumé / Retenir les idées principales

Lorsqu'une ébauche de plan est définie, il convient de choisir les idées les plus pertinentes, c'est-à-dire celles qui permettent à l'auteur d'énoncer son propos. De ce fait, un tri doit être opéré avec soin. Il n'est pas conseillé de relever les exemples, les digressions, mais de se concentrer sur les mots-clés qui sont en lien avec la problématique. 

A l'issue de cette étape, l'ébauche de plan doit s'affiner pour mettre en relief les choix que l'on considère prioritaires. Il est indispensable aussi de veiller à ne pas tomber dans le piège des redites, de la paraphrase, et des lourdeurs de formulation.

Le résumé / La rédaction

La rédaction doit faire l'objet d'une attention particulière. 

Il convient de montrer une bonne maîtrise de la langue française, de sa syntaxe et son orthographe, de ses nuances, et de traduire un acquis lexical riche. Une bonne rédaction signifie une bonne cohésion dans le rendu de l'exercice. 

Les articulations ne doivent pas non plus être négligées dans la mesure où elles sont aussi des outils qui ont déjà permis à l'auteur d'articuler sa pensée. 

Etant donné que la plupart des textes reposent sur une argumentation binaire, l'auteur peut opposer une thèse à une autre, ce qui existe à ce dont il rêve, il confronte des arguments opposés. 

Son discours est souvent enrichi de réserves, d'objections, de parallèles et d'analogies, et quelques tournures permettent de rendre ces articulations (balancements) : sinon/du moins ; ou bien/ou bien...

Le résumé / Les chevilles logiques

On appelle chevilles ou connecteurs logiques, les mots de liaison qui définissent le rapport logique qui unit deux idées. 

Les chevilles peuvent signifier la cause, la conséquence, l'opposition ou le but. 

Ainsi, les connecteurs qui expriment la cause sont : CAR / EN EFFET / A CAUSE DE / EN RAISON DE / PARCE QUE / PUISQUE / ETANT DONNE QUE / DU FAIT QUE / VU QUE. 

Ceux qui expriment la conséquence sont : AINSI / DE CE FAIT / DES LORS / DONC / C'EST POURQUOI / EN CONSEQUENCE / PAR CONSEQUENT /SI BIEN QUE. 

Ceux qui expriment l'opposition sont : CEPENDANT / EN REVANCHE / MAIS / NEANMOINS / OR / TOUTEFOIS / POURTANT / AU CONTRAIRE DE / AU LIEU DE / CONTRAIREMENT / MALGRE / ALORS QUE / TANDIS QUE / SI BIEN QUE. 

Pour exprimer le but : AFIN DE / DANS L'INTENTION DE / EN VUE DE / POUR / AFIN QUE / POUR QUE. 

Aussi, il existe des chevilles qui expriment la comparaison : ET / AUSSI / DE PLUS / DE MEME / PAR EXEMPLE / COMME / AINSI QUE / SEMBLABLE A / PAREIL A, d'autres qui expriment la condition ou l'hypothèse : A MOINS DE / EN CAS DE / SAUF / SINON / EXCEPTE SI, et enfin la disjonction : OU / SANS / HORMIS.

La dissertation / Mémoriser les œuvres

Préparer l'épreuve de dissertation nécessite un travail soutenu et régulier à partir des œuvres et des textes lus. Mémoriser une œuvre complète n'est en aucun cas le but, mais retenir précisément les grandes idées est possible. 

L'élaboration de fiches s'impose alors, peu importe le genre de l'œuvre qui sera citée en référence. Une fiche est un réel atout pour mémoriser. Doivent y figurer une rapide biographie de l'auteur, une bibliographie ne retenant que les œuvres principales, les idées principales accompagnées de références précises (Livre, chapitre, acte...).

La dissertation / Généralités

La dissertation est un exercice délicat. Peu importe la façon dont la méthode a été enseignée, l'exercice doit faire l'objet d'un entraînement régulier du début à la fin des cours. 

De plus, en dehors de l'enseignement dispensé en cours, les opportunités culturelles extrascolaires peuvent être un excellent moyen d'enrichir la pensée traduite dans un écrit de concours. Rien n'est à négliger : les musées, les bonnes lectures (bien connaître les classiques, mais porter un intérêt aux penseurs et écrivains contemporains, même au-delà des frontières européennes), une filmographie de qualité. Tout ce qui, en somme, constitue votre culture personnelle. 

Sans sombrer dans les excès du "déballage de culture", une dissertation dans laquelle la pensée est clairement illustrée par des connaissances solides et des exemples cités à bon escient séduira bien plus son correcteur.


La dissertation / Problématiser

Dégager la problématique d'un sujet de dissertation de culture générale est une étape incontournable et mérite une attention particulière. Un sujet de dissertation n'a de raison d'être que s'il propose au candidat une contradiction. 

Dès qu'une question principale a été définie, il convient de faire succéder des hypothèses qui, inévitablement mettront en lumière des objections. C'est pourquoi il est vivement conseiller de consacrer une partie du temps de l'épreuve (environ 15 minutes) à lire attentivement le sujet, à en définir tous les termes, et enfin à étudier le rapport qui les lie entre eux. Il ne faut surtout pas omettre de porter un rapide regard "grammatical", les modes des temps par exemple peuvent vous ouvrir des pistes. 

Une fois votre questionnement terminé, et votre problématique trouvée, il convient de la reformuler de façon à la rendre plus claire et à définir des grands axes de réflexion, d'où découlera votre développement.


La dissertation / Le développement

Le développement est véritablement le corps de la dissertation. Annoncé sous forme de plan dans l'introduction, le développement doit exposer et examiner, en partant du général et en allant vers le particulier, les propos qui rendent compte du sujet. 

Le développement d'une dissertation de culture générale doit présenter des propos relevant de l'histoire de la philosophie, de la littérature, de l'art et des sciences. 

Pour mener à bien l'étape du développement, il est indispensable de travailler au brouillon et de considérer ce dernier comme un canevas d'éléments à vocation démonstrative, et organisés selon la direction choisie.

La dissertation / La conclusion

Le principe de la conclusion de dissertation de culture générale ne déroge pas à la règle principale qui consiste à rappeler au lecteur les principaux moments de la démonstration. 

Or, le principal écueil d'une conclusion de dissertation et de savoir comment mettre un terme au discours. Savoir s'il vaut mieux terminer une conclusion par une interrogation, par un exemple ou tout autre élément, n'est pas régi par une méthode définie. 

L'exercice permet à ce titre une plus grande liberté à condition de faire preuve de pertinence, et aussi d'élégance. En définitive, il est vivement conseillé de ne pas négliger cette étape de l'exercice. C'est sur ces lignes que le regard du correcteur se portera en dernier.

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