Se dissociant des études sur la demande, la veille concurrentielle vise à mieux appréhender l’environnement de l’entreprise et à se tenir informé des menaces et des opportunités qui peuvent se présenter. Elle est de ce fait dans la lignée de la matrice SWOT (pour Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats).
La veille concurrentielle (ou « Intelligence Economique) s’organise au sein de l’entreprise et est pilotée dans le but de répondre aux besoins du management stratégique. Il existe différents types de veille parmi lesquels on peut citer la veille technologique qui se concentre sur les brevets ou les processus de production mis en place par les concurrents, la veille législative qui se concentre quant à elle sur l’environnement légal. Les informations peuvent provenir de l’intérieur de l’entreprise ou d’acteurs externes spécialisés dans ce domaine.
La stratégie marketing de l'entreprise
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L’échantillonnage dans les sondages
Pour appréhender les attentes d’une population, une entreprise ne peut interroger l’ensemble de celle-ci : le procédé serait coûteux en temps, et en argent. De ce fait, la méthode des soudages est en général utilisée mais suppose de choisir un échantillon représentatif de la population visée.
Pour constituer cet échantillon, plusieurs méthodes sont possibles :
- Les échantillons aléatoires, qui consistent à tirer au sort des individus dans la population. Elles sont difficiles à mettre en œuvre en pratique
- La méthode des quotas qui consiste à essayer de répliquer toutes les caractéristiques de la population dans l’échantillon
- La méthode des itinéraires, où les sondeurs choisissent un plan géographique pour interroger les individus
- La méthode arbitraire, qui consiste à ce que le sondeur choisisse lui-même son échantillon, peu répandue en pratique.
L’analyse des caractéristiques pérennes des individus
Si certaines caractéristiques peuvent être en perpétuelle mutation chez les individus (on parle ici des motivations, des besoins et des attitudes), la personnalité et l’image de soi de ces derniers sont assez stables. Cette stabilité ne doit pas empêcher de les étudier car ce sont des éléments très importants dans le processus de choix.
La personnalité est l’ensemble des traits psychologiques relativement stables qui caractérisent un individu. Les études ont montré qu’il était difficile de classer les individus selon cette variable. De plus ces classements ont un faible pouvoir prédictif.
L’image de soi est l’ensemble des croyances que les individus peuvent se faire sur leur identité (de manière positive ou négative). Les individus font des allers-retours entre leur moi idéal qui représente leurs désirs d’être, et leur moi réel, la façon dont ils se voient réellement.
La consommation ostentatoire comme marqueur social
On retrouve la notion de consommation ostentatoire dans les travaux de l’économiste Thornstein Veblen (The theory of Leisure Class) dès le début du XXème siècle. La consommation ostentatoire peut se définir comme la consommation dont la finalité est d’offrir aux individus qui nous entoure une image méliorative de soi par l’étalage de la richesse.
La consommation ostentatoire répond à la volonté d’appartenir à une classe sociale et de le faire savoir. Cette forme de consommation peut passer par le logement (présence ou non d’un jardin, taille de la maison, présence de certains marqueurs sociaux dans le hall d’entrée), les biens durables (l’achat d’une Ferrari peu importe le besoin réel ou non d’une voiture), le code vestimentaire… On parle alors de standing social.
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