1) Calculs numériques et algébriques
Puissances :
xm+n=xmxn
(xy)n=xnyn
x−m=1xm
xmxn=xm−n
(xm)n=xm×n
Identités remarquables :
(a+b)2=a2+2ab+b2
(a−b)2=a2−2ab+b2
a2−b2=(a+b)(a−b)
2) Polynômes
Un polynôme est une fonction P définie par P(x)=anxn+an−1xn−1+…+a1x+a0. Chaque terme aixi est un monôme de degré i et de coefficient ai. Le polynôme P est de degré n et on note degP=n lorsque le monôme de degré n n’est pas nul.
Si P et Q sont des polynômes, degP×Q=degP+degQ et deg(P+Q) ≤ max(degP;degQ).
Exemple :
P(x)=−x2+x+2 et Q(x)=x2+2x+4 (degP=degQ=2).
On calcule (P+Q)(x)==3x+6 et on observe que deg(P+Q)=1.
Le polynôme nul est un polynôme dont tous les coefficients sont nuls, il n’a pas de degré et il est nul pour n’importe quelle valeur de x.
La racine x0 d’un polynôme P est un nombre tel que P(x0)=0.
Exemple :
x0=13 est la racine du polynôme P(x)=3x−1.
Théorème fondamental :
Si x0 est une racine du polynôme P alors ce polynôme est factorisable par (x−x0), c’est-à-dire : P(x)=(x−x0)×Q(x) où Q est un polynôme de degré égal à celui de P moins 1.
Exemple :
P(x)=3x2−3x−6, un polynôme du second degré.
Discriminant : Δ=b2−4ac=81=92 donc il y a deux racines : x1=3−√Δ2×3=−1 et x2=3+√Δ2×3=2 donc P(x)=a(x−x1)(x−x2) avec a constante. Ici P(x)=3(x+1)(x−2).
Signes d’un polynôme du second degré ax2+bx+c
- Si le polynôme admet deux racines réelles distinctes x1 et x2 (discriminant positif), le polynôme est du signe de a à l’extérieur des racines et du signe de −a entre les racines.
- Si le polynôme admet une racine réelle double (discriminant nul), le polynôme est du signe de a.
- Si le polynôme n’admet pas de racine réelle (discriminant négatif), le polynôme est du signe de a.