Qu’est-ce qu’un état non stationnaire ?

Contrairement à un état stationnaire, dans le cas d’une onde non stationnaire, le carré du module de la fonction d’onde, c’est-à-dire la densité de probabilité de présence, dépend du temps.

 

Qu’est-ce que le principe de superposition en mécanique quantique ?

D’après le principe de superposition, pour un système donné, la superposition d’états possibles est un état possible.

Mathématiquement, si Ψ1 et Ψ2 vérifient l’équation de Schrödinger alors αΨ1+βΨ2 la vérifie aussi quelques soient les constantes α et β.

Physiquement, cela implique qu’une particule quantique peut être simultanément à plusieurs endroits. Ce phénomène n’est pas exclusif à la position mais à toute quantité observable comme la vitesse, la quantité de mouvement, le spin… D’où la fameuse expérience de pensée du Chat de Schrödinger, à la fois mort et vivant.

 

Comment peut-on exprimer mathématiquement un état non stationnaire ?

Il faut savoir que les états stationnaires forment une base des fonctions d’onde possibles pour une particule soumise à un potentiel ne dépendant pas du temps.

Ainsi, tout état quantique (dont les états non stationnaires) peut être décrit par une fonction d’onde pouvant s’écrire comme une combinaison linéaire d’états stationnaires :

Ψ(x,t)=ncnφn(x)eiEnt/

Avec cn des coefficients de pondérations

En l’énergie du nième état stationnaire de la base.

 

Superposition de deux états stationnaires ?

Si l’on calcule la fonction d’onde obtenue en superposant deux états stationnaires d’énergie E1 et E2, on obtient une fonction d’onde dont le module dépend du temps.

Plus précisément, on obtient des oscillations de la densité de probabilité de présence, |Ψ|2, avec une pulsation caractéristique ω=E2E1.

 

Remarque : La particule quantique est dans deux états superposés d’énergie E1 et E2 mais, si on mesure l’énergie de la particule, on ne peut obtenir que E1 ou E2.

 

Superposition de plusieurs états stationnaires

La superposition de plusieurs états stationnaires mène aussi à une dépendance temporelle de |Ψ|2. Plus précisément, la superposition de plusieurs états stationnaires engendre un état non stationnaire évoluant périodiquement.