Le parcellaire regroupe l’ensemble des terrains utilisés par l’exploitation, en propriété ou non. Il convient ainsi de commencer par donner la SAU (Surface Agricole Utile) ainsi que la SCOP (Surface en Céréales et Oléo-Protéagineux) et la SFP (Surface Fourragère Principale) de l’exploitation et les modes de faire valoir (nombre d’ha en propriété, en fermage, en mise à disposition, …).
Le foncier apparaîtra ainsi comme plus ou moins sécurisé, en fonction du nombre de propriétaires, des risques de vente, des surfaces concernées, etc. Le montant moyen des fermages et le prix de vente à l’ha sont aussi deux éléments essentiels, qui traduisent le degré de pression foncière.
Ensuite, le parcellaire s’analyse selon plusieurs critères afin de tirer des Opportunités/Menaces/Conséquences et les stratégies d’utilisation du parcellaire :
Sa forme : découpage plus ou moins important en lien avec le remembrement (on parle de parcellaire plus ou moins morcelé/dispersé/regroupé), taille des îlots et des parcelles, ainsi que la compatibilité avec le matériel (taille et forme adaptées ?)
Sa localisation : éloignement par rapport au siège d’exploitation ou autres bâtiments importants (stockage fourrage, animaux, céréales, …), accessibilité avec le matériel (chemins), proximité avec des maisons d’habitation.
Sa nature : types et profondeur de terre en lien avec le potentiel de rendement (texture, structure, pH, % de matière organique, …), relief (pente), présence de roches et de cailloux, terres séchantes ou humides (et adaptations existantes : hectares drainés/irrigués), portance…
Vous pouvez faire un plan du parcellaire avec une carte topographique ou Google Maps.
Remarques : vous pouvez éventuellement conclure sur l’assolement en lien avec les types de sol.