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Un mécanisme évolutif : la sélection naturelle

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Un mécanisme évolutif : la sélection naturelle – Partie 1

La sélection naturelle est la variation non aléatoire de la fréquence des allèles dans une population en fonction des caractéristiques de l’environnement. Dans un environnement donné, un allèle conférant un caractère avantageux pour la vie des individus contribue à les maintenir en vie, notamment jusqu’à leur âge de reproduction. En particulier, dans un environnement où les ressources sont limitées, tout caractère permettant un meilleur accès à ces ressources, comme celles alimentaires, confère un avantage pour la vie des individus.

De plus, un caractère augmentant le potentiel reproducteur d’un individu permet à l’allèle responsable d’être davantage transmis à la descendance de cet individu. Ainsi, l’individu possédant des allèles conférant ces caractères avantageux a plus de chance de vivre jusqu’à son âge de reproduction, de se reproduire et donc de transmettre ces allèles à sa descendance.

À la génération suivante, la fréquence de ces allèles est augmentée dans la population. À l’inverse, la fréquence d’un allèle conférant un caractère désavantageux pour la survie ou la reproduction des individus aura tendance à diminuer dans la population au cours des générations.

La sélection naturelle, en favorisant les formes aptes à vivre dans un milieu donné, explique que les espèces soient adaptées à leur milieu de vie. Lorsque les conditions de l’environnement changent, les caractères auparavant avantageux peuvent devenir désavantageux (et inversement) pour la survie ou la reproduction de l’individu.

Un mécanisme évolutif : la sélection naturelle – Partie 2

Au cours du temps, au sein d’une population initiale, des sous-populations peuvent se séparer à cause de facteurs environnementaux, comme des facteurs géographiques (apparition d’une rivière, éboulement, formation d’une chaîne de montagnes…).

Des facteurs génétiques peuvent également séparer une population en plusieurs sous-populations, comme les mutations ou la dérive génétique. Des sous-populations peuvent accumuler des mutations différentes, car celles-ci s’effectuent au hasard au niveau de l’ADN. De même, la dérive génétique, qui s’effectue elle aussi de manière aléatoire, peut contribuer à faire évoluer différemment des sous-populations issues d’une même population initiale.

Au cours du temps, ces évolutions peuvent conduire à rendre impossible des reproductions entre les sous-populations : on parle d’isolement reproducteur. Cet isolement reproducteur entraîne la séparation entre ces deux sous-populations. Une nouvelle espèce est définie si un ensemble d’individus est suffisamment isolé génétiquement, c’est-à-dire incapable de se reproduire avec les individus d’une autre population : c’est le phénomène de spéciation.

Ainsi les mutations, la sélection naturelle et la dérive génétique contribuent à faire s’éloigner génétiquement les différentes populations d’une même espèce, et à en faire apparaître de nouvelles. Mutations, sélection naturelle et dérive génétique sont les mécanismes expliquant l’évolution de la biodiversité au niveau de populations.

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