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La prise en charge rééducative en neuropsychologie

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La prise en charge rééducative : différentes approches

Approche empirique

Une stimulation plus ou moins spécifique est proposée lorsque les connaissances ou compétences paraissent préservées, mais que le patient a du mal à y accéder, tandis qu’un véritable réapprentissage est entrepris si l’hypothèse d’une perte des représentations et/ou de la fonction est retenue. Exemple : la stimulation cognitive.

Approche béhavioriste

Il s’agit de tenter de modifier certains comportements du patient, ou d’en instaurer de nouveaux, au moyen de techniques d’apprentissage basées sur le conditionnement. Cette application des principes comportementalistes a apporté plus de rigueur et de précision.

Approche cognitiviste

La recherche ayant pour but de comprendre la cognition (dite « fondamentale ») et celle visant à atténuer le plus possible les effets d’un déficit cognitif (dite « clinique ») se sont longtemps ignorées. Dans les années 90, ces 2 perspectives se sont rejointes : les modèles cognitifs et les méthodes élaborées motivent et guident les approches thérapeutiques, et les résultats d’interventions particulières sont utilisés pour tester ces modèles. Exemple : théorie des marqueurs somatiques de Damasio.

La rééducation

L’approche cognitive en rééducation

D’abord, identifier le/les composant(s) de traitement sous-jacent(s) déficitaire(s) responsable(s) des troubles du patient. La rééducation comprend plusieurs étapes qui permettent de répondre à une question spécifique :

  • Diagnostic cognitif ;
  • Choix de l’objectif thérapeutique ;
  • Ligne de base prétraitement ;
  • Mise en œuvre du traitement ;
  • Evaluation post-traitement ;
  • Suivi.

Les différents objectifs de prise en charge :

  • Rétablissement ou restauration du fonctionnement ;
  • Réorganisation de la conduite ;
  • Stratégies palliatives.

L’évaluation des effets de la rééducation

Le but pour le neuropsychologue est de pouvoir distinguer, à l’issue de l’intervention, si l’amélioration est liée aux effets spécifiques de celle-ci ou alors due à une récupération spontanée, aux effets généraux de l’intervention, ou encore à la simple pratique des épreuves. Cela constitue une préoccupation majeure. Par exemple, dans le cadre d’une pathologie non évolutive (ex. : AVC), il faut savoir si les progrès enregistrés sont dus aux effets particuliers du traitement ou bien à la récupération spontanée.

Modalités pour appliquer une intervention

Efficacité si l’intervention est :

  • Individualisée,
  • Précoce,
  • Intensive,
  • Poursuivie assez longuement.

Vers une neuropsychologie de la vie quotidienne

Les résultats des travaux spécifiquement menés pour évaluer l’efficacité des rééducations sont encourageants, en tout cas du point de vue de l’amélioration des performances dans un cadre bien délimité et de la réduction de l’incapacité (cf. CIF). La question du mieux être du patient dans sa vie quotidienne est plus ouverte. L’intérêt est de pouvoir montrer un effet positif de ces traitements sur la dimension la plus globale possible.
Le recours aux technologies mobiles est également une piste prometteuse dans la rééducation.
Enfin, l’activité clinique sera de plus en plus tournée vers la sensibilisation de l’entourage familial ou professionnel du patient aux nombreux facteurs qui peuvent « alourdir » le handicap.

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