Qu’il s’agisse, au départ, du domaine de l’éducation scolaire ou, ensuite, de celui de la formation des adultes, la question des rapports entre psychologie (de l’apprentissage, de l’éducation, de la formation) et pédagogie (andragogie) a engagé des positions variées.
Dans l’analyse des métiers de la formation, on distinguait souvent un certain nombre de « fonctions » ou de « familles professionnelles » :
- les fonctions politiques avec des fonctions d’assistance ;
- les fonctions pédagogiques ;
- les fonctions du commerce et du marketing ;
- les fonctions de conseil ;
- les fonctions plutôt techniques avec plusieurs facettes.
La définition et les mises en œuvre des stratégies de formation dans les organisations quelles qu'elles soient, se trouvent dans une situation différenciée. En effet, on sait que la formation n’est qu’une des modalités de la professionnalisation et de l’acquisition des compétences. Mais on sait aussi que le cadre législatif et réglementaire, et les coutumes qu’il a contribué à construire imposent aux organisations de donner à leur politique de formation une place autonome et obligatoire : la formation est un droit pour le salarié et une obligation légale pour l’employeur.
À distance du modèle scolaire dont il entend se démarquer, le formateur considère l’adulte pour ce qu’il sait et non pour ce qu’il ignore.