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Sclérose en plaques et schizophrénie

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La sclérose en plaques (SEP)

Définition : La SEP est une affection inflammatoire auto-immune du SNC touchant préférentiellement l’adulte jeune. Les symptômes initiaux sont fréquemment sensitifs, oculaires et moteurs.

Données épidémiologiques :

  • Elle est 2 à 3 fois plus fréquente chez les femmes que chez les hommes.
  • La SEP apparaît comme une maladie à prédisposition génétique. Les études ont montré que certains types de gêne seraient des facteurs de risques.
  • L’incidence se situerait entre 4 et 7 pour 100 000 habitants en France. Environ 110 000 personnes atteintes de la maladie dans notre pays.

Les troubles :

  • Manifestations motrices
  • Troubles visuels
  • Troubles sensitifs
  • Trouble sphinctérien
  • Trouble de l’humeur

Les formes de la SEP :

  • Forme rémittente (RR)
  • Forme secondaire progressive
  • Progressive primaire (PP)
  • Progressive rémittente

Les troubles cognitifs :

Consensus scientifique pour affirmer une involution du fonctionnement cognitif.

  • Ralentissement attentionnel
  • Ce ralentissement va avoir une incidence sur les autres processus cognitifs tels que l’attention soutenue et le fonctionnement exécutif.
  • La mémoire épisodique paraît relativement préservée, mais on décèle régulièrement des troubles de la récupération.

Les troubles constatés restent légers à modérés selon l’avancée de la maladie.

En ce qui concerne les PEC, bien évidemment le suivi psychologique peut s’avérer important voire primordial. Il existe, par ailleurs, des traitements de fonds (GYLENYA) qui peuvent stabiliser les symptômes et des prises en charge neuropsy (remédiation cognitive).

La schizophrénie

La schizophrénie fait partie des psychoses chroniques (c’est-à-dire : perte de contact avec la réalité). Elle touche environ 600 000 personnes en France. Elle survient en général chez les sujets jeunes avec une apparition plus ou moins longue. Des facteurs de risques sont connus tels que le cannabis. 

Les symptômes sont très hétérogènes d’un patient à l’autre. Les cliniciens classent les symptômes en 3 groupes :

  • les symptômes positifs ;
  • les symptômes négatifs ;
  • la désorganisation de la pensée.

Le bilan neuropsychologique va permettre d’objectiver des troubles, d’orienter le projet thérapeutique (autonomie, observance du traitement), d’avoir un suivi (évolution). Cependant, il reste dépendant de l’état psychoaffectif du patient.

Sur le plan cognitif :

  • Troubles du langage
  • Discours allusif, peu compréhensible
  • Trouble du cours de la pensée
  • Pensée digressive et sans idée directrice
  • Logique inappropriée

Principaux déficits :

  • Classiquement, il n’y a pas d’atteinte mnésique et intellectuelle, mais des difficultés dans leur utilisation.
  • En pratique : difficulté de concentration, troubles attentionnels.
  • Difficulté de traitement du contexte.
  • Mémoire à long terme.
  • Mémoire de travail et fonctionnement exécutif.
  • Difficulté métacognitive (avoir conscience de son activité mentale) et de cognition sociale (traitement des émotions).
  • En soi, tous les processus effortful (qui nécessite un effort de contrôle).

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