Plusieurs procédés, autres que la dérivation et la composition, sont à l’origine de la création de mots nouveaux : la siglaison, la troncation, les acronymes et la réduplication.
Les sigles sont formés de lettres initiales, utilisées en majuscules. Elles sont en principe suivies d'un point (souvent omis) : OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Ils peuvent appartenir à la langue courante ou aux langages spécialisés.
Il est possible de créer des mots dérivés à partir de sigles : la CGT --> un cégétiste ; l'ONU --> onusien.
Si un sigle peut se prononcer comme un mot ordinaire, comme UNESCO ou MEDEF, il prend le nom d'acronyme. Quand ils sont bien passés dans les mœurs, ils peuvent devenir de véritables mots, généralement des noms communs. Cela est renforcé par le fait qu'on a cherché à les rendre prononçables comme des mots normaux (l’ONU). Il est même parfois difficile de retrouver les termes qui composent certains acronymes comme radar ou laser, ces derniers étant passés dans le langage courant.
La troncation consiste à prendre un mot complexe et à en couper une partie : bio (biologie), prof (professeur), pub (publicité).
La réduplication consiste à répéter une syllabe : fofolle, pépère, guéguerre, bouboule. Sur le plan sémantique, ce procédé a pour effet d’atténuer le terme concerné.