Les aléas naturels d’origine climatiques (cyclones, inondations, sécheresses, tempêtes) ou tectoniques (éruptions volcaniques, séismes) ne sont pas en augmentation, mais ils menacent des populations toujours plus nombreuses, ce qui fait que le risque augmente. Par exemple les populations se concentrent de plus en plus sur les littoraux, ce qui accroît les risques liés aux cyclones, tempêtes et tsunamis. Les aléas technologiques (accidents industriels, marées noires, ruptures de barrages…) sont liés au développement des activités humaines et des transports.

Les sociétés sont inégalement vulnérables face aux risques. Si le coût des catastrophes est beaucoup plus élevé dans les pays développés, les victimes sont beaucoup plus nombreuses dans les pays en voie de développement. On peut considérer que la pauvreté accroît la vulnérabilité mais que les catastrophes engendrent de la pauvreté et peuvent donner naissance à de nouveaux risques en fragilisant les sociétés : le séisme de janvier 2010 à Haïti a fait de nombreuses victimes, mais la destruction d’infrastructures explique l’ampleur de l’épidémie de choléra en octobre ainsi que les dégâts liés aux cyclones de novembre 2010, août et octobre 2012.