La liberté d’expression et d’opinion peut s’exercer sur tout support de communication et notamment sur le réseau internet. En France, la loi pour la confiance dans l’économie numérique (loi n°2004-545 du 21 juin 2004) précise que « la communication au public par voie électronique est libre ».
Tout un chacun peut créer un site internet, un blog, s’inscrire sur un forum ou un réseau social où il peut exprimer ses croyances religieuses, ses opinions politiques, etc. Mais tout n’est pas permis : la loi sur la liberté de la presse s’applique sur Internet et les règles sont les mêmes concernant les atteintes aux tiers. Celles-ci sont constituées dès qu’il y a communication publique des injures ou de la diffamation par exemple. Il convient de rappeler que, dès l’âge de 13 ans, un mineur peut être considéré comme pénalement responsable de ses actes délictueux ou criminels, notamment sur Internet.
Il existe, pour les victimes, un droit de réponse qui peut être demandé lorsqu’il n’est pas possible de répondre directement sur le site internet (article 6, alinéa IV de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique).
Le danger d’Internet réside dans la facilité d’un réseau de diffusion simple, rapide et permettant des échanges instantanés à une grande échelle dans lequel les utilisateurs peuvent éprouver un sentiment trompeur d’anonymat (utilisation de pseudos) et d’impunité. Les auteurs de propos répréhensibles peuvent en effet être identifiés par une levée de l’anonymat.
Enfin, les nouvelles technologies numériques peuvent être utilisées par certains États pour contrôler et restreindre la liberté d’expression de leurs citoyens.