La notion de qualité de vie a évolué. Centrée au départ sur la satisfaction des besoins essentiels (droit à la vie et à la santé) s’oriente aujourd’hui vers la prise en compte d’autres objectifs qui intègrent le bien être des individus, le droit à l’environnement (droit au logement, qualité de l’air, de l’eau…). Aujourd’hui, on fait plus référence à la notion de « dignité humaine ».
La dignité de la personne humaine est le principe selon lequel une personne ne doit jamais être traitée comme un objet ou comme un moyen, mais comme une entité intrinsèque. Elle mérite un respect inconditionnel, indépendamment de son âge, de son sexe, de son état de santé physique ou mentale, de sa condition sociale, de sa religion ou de son origine ethnique.
La notion de dignité de la personne humaine, en droit international, a été introduite dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 qui reconnaît que tous les êtres humains possèdent une « dignité inhérente » (Préambule) et qu'ils « naissent libres et égaux en droits et en dignité » (article 1er).