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La poésie des XVIIe et XVIIIe siècles

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La poésie baroque

À la fin de la Renaissance, apparaît un style caractérisé par un souci du détail et par la démesure qui se manifeste dans tous les arts. Le terme baroque, du portugais « barroco » signifiant « perle irrégulière », servira quelques siècles plus tard à désigner la production artistique et littéraire de cette première moitié de siècle.

La poésie baroque refuse les formes fixes, elle utilise métaphores, personnifications et comparaisons pour traduire la démesure, l’imaginaire et le goût des contrastes. Les poètes expriment leurs sentiments face à la nature, l’amour et la mort, et composent des poèmes lyriques à la fois heureux et mélancoliques.

La poésie baroque peut aussi être une poésie à vocation critique qui dénonce les tares de l’époque. Cependant, l’importance et le goût pour le genre poétique devient moindre lorsque s’impose le classicisme, même si la plupart des pièces classiques traduisent une grande maîtrise poétique. Parmi les poètes baroques les plus célèbres, on peut citer Jean-Baptiste Chassignet, François de Malherbe, Pierre de Marbeuf, Tristan L'Hermite, Charles de Montausier, Saint-Amand...

La poésie classique

Au XVIIe siècle, se développe la poésie classique dont l’une des caractéristiques principales réside dans l’usage d’une métrique régulière et l’emploi très précisément établi de la rime par des auteurs comme Malherbe et Boileau. Ces deux derniers définissent ainsi le vers régulier dans des arts poétiques dont le plus célèbre, celui de Boileau, comporte onze cents alexandrins et quatre chants.

Avec Corneille et « les stances à Marquise », la poésie classique connaît un nouvel essor… et de nouvelles règles : chacune des strophes doit s’achever sur une ponctuation forte et l’hétérométrie, si chère au fabuliste La Fontaine, disparaît.

Elle introduit également la notion de rythme avec l’utilisation de la césure et les effets de musicalité avec les allitérations ou les assonances.

La poésie au siècle des Lumières

Même si la poésie du XVIIIe siècle n’a pas eu la même résonnance que celle du siècle suivant, d’où son surnom de « siècle le moins poétique de la littérature française », elle n’en a pas moins marqué une rupture avec l’âge classique. Résolument ancrée dans l’esprit des Lumières, elle s’est voulue philosophique, voire révolutionnaire, annonçant celle promue quelques décennies après, au XIXe, par Victor Hugo. Avec Voltaire et son long « Poème sur le désastre de Lisbonne », elle prendra même des accents profondément politiques.

Parallèlement à l’avènement du romantisme en Europe occidentale, quelques poètes du XIXe promeuvent également, plus tardivement dans ce siècle, l’effusion des sentiments et introduisent le lyrisme dans leurs vers. C’est le cas d’André Chénier, le plus connu d’entre tous ces poètes, qui compose en cette fin de siècle de nombreux textes élégiaques ainsi que des idylles, courts textes poétiques amoureux, restées inachevées.

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