À l’origine, la poésie médiévale, qu’elle soit lyrique ou épique, est uniquement chantée et transmise plus généralement par voie orale. Ses formes varient peu, même si l’on en dénombre de multiples comme le virelai, le rondeau ou la pastourelle. Les thèmes abordés sont également nombreux, faisant la part belle à la nature, l’amour et la fuite du temps.
La littérature courtoise, à travers lais, chansons de geste, romans en vers - qui doivent leur nom à la langue romane (lingua romana) dans laquelle ils sont rédigés -, ceux de Chrétien de Troyes notamment, convoque entre autres le thème de l'amour courtois : un amour unique et parfait (la fine amor) que le chevalier voue à une Dame appartenant à une catégorie sociale supérieure à la sienne, à qui il se dévoue entièrement avec ferveur et abnégation.
La poésie de la Renaissance, bien que conservant certains thèmes du Moyen Âge, marque une rupture très nette avec cette dernière. On y découvre les textes antiques, notamment à travers les poètes de la Pléiade dont le souci majeur demeure la vulgarisation de la langue française.
Apparaissent également de nouvelles formes poétiques, comme le sonnet, venu d’Italie et introduit par Clément Marot, et l’ode.