La transition démographique est un modèle pour expliquer le passage de la démographie « traditionnelle » à la démographie « moderne ».

Le monde entier a longtemps fonctionné selon le régime de la démographie traditionnelle : mortalité élevée (pas de moyen de soigner les maladies), natalité élevée pour compenser la mortalité infantile. L’accroissement naturel était faible, donc la population augmentait lentement, voire baissait en cas de « pic de mortalité » (épidémie, guerre, famine…).

La transition commence quand la mortalité baisse : progrès de la médecine et des systèmes de soin, meilleure alimentation. D’abord la natalité reste haute, donc l’accroissement naturel devient très élevé : la population augmente rapidement. Dans un second temps la natalité baisse (les familles font moins d’enfants), l’accroissement naturel baisse : la population augmente moins vite. 

Dans la démographie moderne, la natalité et la mortalité sont toutes deux faibles, la population augmente très lentement. Parfois elle diminue si la natalité continue de baisser et devient inférieure à la mortalité.

Tous les pays connaissent cette évolution, mais de manière différente. L’Europe a connu une transition précoce et longue tandis que les pays en développement ont commencé plus tard mais connaissent une transition plus rapide.