Contrairement au roi de France, le roi d’Angleterre ne gouverne pas en roi absolu. Son pouvoir est limité par un Parlement formé de deux chambres : la chambre des Communes et la chambre des Lords.

  • Le Parlement vote les lois (bills) même si le roi peut y mettre son veto.
  • Le roi ne peut pas lever un impôt sans l’accord du Parlement.

De 1649 à 1658, l’Angleterre devient une république, dirigée par Oliver Cromwell. En 1660, le Parlement rétablit la monarchie. Charles II Stuart, fils du précédent roi, est appelé sur le trône. Fervent catholique, il se heurte rapidement au Parlement majoritairement anglican.

  • En 1672, le roi entend suspendre les lois contre les catholiques (Déclaration d’indulgence).
  • Le Parlement vote en retour le Bill du Test (1673), interdisant aux catholiques d’accéder aux fonctions publiques.
  • En 1679, loi dite Habeas corpus. Cette loi précise que toute personne arrêtée doit être conduite devant un juge. Elle rend impossibles les emprisonnements arbitraires, ce qui limite le pouvoir royal.

Il résulte de ce conflit la naissance de deux grands partis :

  • Les tories d’une part, qui soutiennent le roi ;
  • Les whigs qui défendent la primauté du Parlement.

En 1685, Jacques II accède au trône. Les Anglicans craignent de ce nouveau roi catholique le rétablissement du catholicisme par la force. Les parlementaires poussent un prince protestant, Guillaume d’Orange, époux de Marie Stuart (la fille de Jacques II) à prendre le pouvoir. En novembre 1688, Guillaume surprend Jacques II avec son armée. Celui-ci fuit en France. C’est la « Glorieuse Révolution ».

Pour devenir roi, Guillaume III d’Orange doit accepter le Bill of rights qui accorde de nouvelles libertés individuelles aux citoyens et renforce les droits du Parlement.

Le Parlement atteint son apogée :

  •  En 1701, il vote l’Acte d’établissement : un catholique ne peut pas être roi d’Angleterre.
  •  En 1707, l’Acte d’Union rassemble l’Angleterre et l’Écosse dans un seul État : le Royaume-Uni.