Sciences économiques / Comment se forment les prix sur un marché ?

Un marché est un lieu réel ou fictif sur lequel se rencontrent des offreurs (vendeurs) et des demandeurs (acheteurs), et qui aboutit à la formation d’un prix. Il existe de nombreux marchés :

• L’automobile,
• Le café, 
• Le pétrole,
• La téléphonie mobile,
• Les jouets,
• Etc.

L’offre des producteurs correspond à ce que les entreprises sont disposées à produire et à vendre. L’offre est généralement une fonction croissante du prix, ce qui implique qu’elle augmente lorsque le prix augmente, et qu'elle diminue lorsque le prix diminue (c’est ce qu’on appelle la « loi de l’offre »). L’offre dépend essentiellement des coûts de production.

La demande des consommateurs, soit la quantité totale de produits qu’ils sont prêts à acheter, est une fonction décroissante du prix car elle augmente lorsque le prix diminue, et elle diminue lorsque le prix augmente (c’est ce qu’on appelle la « loi de la demande »). La demande dépend essentiellement du prix, mais d’autres variables peuvent l’influencer comme le revenu, les préférences des consommateurs, ou les prévisions qu’ils peuvent faire.

Le marché concurrentiel est une représentation simplifiée de la réalité construite par les économistes pour comprendre comment se forme un équilibre.

Sur les marchés concurrentiels (grand nombre d’offreurs et de demandeurs), le prix s’ajuste en fonction de la loi de l’offre et de la demande. Ainsi, les acteurs économiques n’exercent pas d’influence sur le prix : ils sont preneurs de prix.

En effet, il existe toujours un niveau de prix qui équilibre la quantité offerte et la quantité demandée. Il s’agit du prix d’équilibre correspondant au prix qui satisfait autant les vendeurs que les acheteurs. La demande et l’offre varient en fonction de différents facteurs : l’augmentation des coûts de production, un effet de mode ou d’une décision de l’État de taxer ou subventionner certains comportements. Dans tous les cas, on assiste à des déplacements de courbes et à la formation d’un nouvel équilibre. Le marché s’autorégule grâce à la flexibilité des prix.