L’identité, par exemple sexuée (ou genrée) se définit, on le sait, par les comportements propres à chaque sexe et différents de ceux de l’autre sexe (ou genre). Les liens d’identification qui tissent entre la personne (l’individu) et le groupe sont tributaires des normes et registres sociaux et sexués. Ainsi, l’identité individuelle, nous semble-t-il, concerne avant tout un ensemble de significations issues de diverses contextualisations de soi.
Ici, en abordant également la notion centrale, en sociologie, d’« identité », nous explorons ainsi l’identité en tant qu’elle est une construction subjective, élaborée au cours d’interactions sociales, professionnelles, culturelles et autres. Nous faisons cette exploration en mobilisant la psychologie (individu), la psychologie sociale (groupe) et la sociologie (social).
Nous insistons sur l’idée que la construction de l’identité est, à la fois, et de manière concomitante, individuelle, groupale et collective. L’identité est, enfin, toujours contextualisée et, donc, de ce fait, toujours changeante.