Le sport mondial connaît une organisation pyramidale et scalaire, centralisée autour du CIO, des fédérations internationales (FIFA, World Rugby, UCI…), des boards (IFAB, IRB…), des confédérations régionales (CAF…) et de leurs déclinaisons aux autres échelles territoriales. Des institutions spécifiques (AMA, TAS…) complètent l’ensemble.
L’organisation sportive interne à chaque État dépend des spécificités et de l’histoire de chaque territoire. Elle est le résultat de choix politiques et sociétaux. Tous ne présentent pas la même efficience. L’organisation du sport dans le monde dépend du niveau de développement économique et de la stabilité politique des États, mais aussi du modèle choisi.
Plusieurs modèles d’organisation du sport peuvent toutefois être isolés : le modèle anglo-saxon, plus libéral, déléguant facilement au privé l’organisation des compétitions et moins porté sur l'État (États-Unis, Grande Bretagne…), le modèle centralisateur étatique (France, Italie), un modèle mixte fédéral où public et privé, État et collectivités territoriales co-organisent le sport.
Il n’y a donc pas de modèle préférentiel. Chacun présente ses spécificités, ses avantages et ses défauts. Cependant, hors régimes autoritaires, on constate de plus en plus pour des raisons de coûts et de baisse des dépenses publiques, un désengagement, voire un retrait de la force publique dans la gestion du sport.