Le complément de relation indique ce à quoi ou sur quoi s’étend une information et le point précis sur lequel elle porte. On le traduit en général par quant à, en ce qui concerne, pour ce qui est de, sous le rapport de. Il est également appelé « accusatif adverbial ».
On trouve donc à l’accusatif de relation des pronoms neutres au singulier ou au pluriel qui s’emploient de la manière suivante :
- avec des verbes transitifs déjà accompagnés d’un COD à l’accusatif : Id te moneo : je t’avertis de cela, je t’en avertis.
- avec des verbes transitifs indirects se construisant normalement avec le génitif, le datif ou l’ablatif : Id studeo : je m'applique à cela.
- avec des verbes intransitifs : Hoc unum peccavisti : tu as commis cette seule faute.
- avec des verbes passifs qui pour rappel ne prennent pas de COD : Ego Id cogor : j'y suis contraint.
Enfin nous trouvons l’accusatif de relation dans certaines expressions :
- Id aetatis= ea aetate : à cet âge. Id temporis= eo tempore : à cette époque. Il faut sous-entendre pour comprendre : ceci pour ce qui concerne cette époque.
- L’accusatif se trouve figé en adverbe dans les deux expressions suivantes seulement : Magnam partem ou maximam partem : en grande partie et pour (ce qui concerne) la plus grande partie. On parle alors d’accusatif adverbial en latin.
- En poésie, il reprend les mêmes conditions d’emplois qu’en grec, dont il est l’héritier en latin, dans des expressions comme : lacrimis oculos suffusus : inondé de larmes quant aux yeux = les yeux inondés de larmes. En effet, il y exprime un point de vue sur une partie du corps, un nombre…