L’histoire de vie d’un individu, délimitée par sa naissance et sa mort, est constituée d’évènements clés que l’on appelle composantes biodémographiques ou plus communément, traits d’histoire de vie.
Parmi les traits d’histoire de vie fondamentaux figurent la croissance, l’âge et la taille à la maturité sexuelle, la fréquence de la reproduction, le nombre, la taille et le sexe des jeunes …
Les traits d’histoire de vie sont très variables à l’échelle des espèces.
Variation des traits d’histoire de vie au sein à l’échelle de l’individu
Au sein d’une espèce, pour une population donnée, tous les individus ne présentent pas les mêmes traits d’histoire de vie.
Des facteurs biologiques expliquent cette variabilité parmi lesquels le sexe, l’âge et l’existence de stratégies individuelles.
Les performances individuelles sont également liées à l’état physiologique, en relation avec l’environnement directe qui entoure l’individu d’une espèce.
Cas des bio-agresseurs des plantes cultivées :
Le comportement des bioagresseurs et les dégâts qu’ils infligent, ne dépendent pas uniquement de la défense des plantes, mais aussi des caractéristiques de celles-ci dans leur milieu naturel.
Dans les interactions plantes/herbivores, des hypothèses sont émises sur les liens entre modes de vie et qualité de la ressource nutritive induite par l’environnement de la plante.
L’exemple des micro algues : les diatomées
L'application de cette approche des traits biologiques et écologiques pour le diagnostic de pollutions toxiques est très récente.
Certains travaux s'intéressent à la détermination de caractéristiques tolérance des espèces aux pollutions.
Ce type de classification est fortement dépendante du type de contaminant (par exemple, métaux, pesticides). Les recherches récentes se sont intéressées à des indicateurs plus spécifiques de réponses des diatomées à des pollutions de type toxique. Dans ce cadre, les traits biologiques étudiés se déclinent à plusieurs niveaux comme la taille et la forme des micro-algues.