L’éclairage en 3 points est la base : deux spots à droite et à gauche, à 45°, et un dernier qui éclaire le sujet de dos pour découper sa silhouette. Il est possible de faire varier leur position et le ratio (la « dose » de lumière de chacun), pour un éclairage direct ou « rebondi » (par ricochet).
Des accessoires (réflecteurs, diffuseurs) permettent de tamponner les ombres disgracieuses ou de colorer la lumière (gélatines). Ombres et lumières confèrent esthétique et atmosphère à une scène, tout comme la couleur, mais attention à la symbolique simpliste, l’interprétation dépend du contexte.
Il est possible de faire comprendre un changement de situation dans un film par une variation de la teinte (la couleur en elle-même), la saturation (la dose de couleur) ; la valeur (clair/foncé).
Réflexe pavlovien, on peut attribuer une couleur à un personnage, une situation, et ensuite le public fera spontanément l’association. En post-prod, l’étalonneur donne unité et style visuel au film.