La participation électorale désigne le fait, pour un électeur inscrit sur les listes électorales, de voter lors d’une élection. Le fait d’aller voter comme le vote dépendent en partie de variables sociologiques comme l’âge, le diplôme, la situation professionnelle, la religion….
Ces variables déterminent un certain degré de politisation (intérêt pour la politique) et un sentiment plus ou moins fort de compétence politique. Ainsi, parmi les abstentionnistes (inscrits n’ayant pas voté), il y a une surreprésentation des non-diplômés ou des professions les moins qualifiés.
De même, quand les citoyens votent, on constate un lien entre le choix politique et les variables sociologiques : traditionnellement, les catholiques pratiquants votaient plus à droite, les ouvriers plus à gauche. En ce sens, on parle du vote comme un acte collectif, expression d’appartenances sociales. Cependant, le vote peut être instable d’une élection à l’autre. Il reste un acte individuel et donc peut, en fonction des contextes, être influencé par le type d’élections (locales, nationales), les enjeux diffusés dans les médias, l’offre électorale.