Les dérives peuvent être de natures différentes :
- Liées à l’argent (tricheries, corruptions, …)
- Liées à tous les types de violences (psychologiques, physiques, sexuelles mais aussi liées aux discriminations)
- Liées au dopage
Le dopage peut être lié aux autres dérives. Le culte de la performance, de la victoire, la volonté d’être et de demeurer au plus haut-niveau peut engager la personne dans une prise de substances ou de méthodes interdites pour améliorer la performance de manière artificielle. Isabelle Queval parle du Complexe d’Astérix lié au culte de la performance du dépassement de soi dans le sport et aussi dans la société. Le dopage est une dérive qui ne se limite pas qu’au haut-niveau.
Les différents types de violences sont plus complexes. Il y a les violences de type hooliganisme. Il s’agit de groupes d’individus, souvent de jeunes hommes, ayant une volonté d’engager des provocations, des bagarres et des dégradations, le plus souvent aux abords de stades, contre les groupes de supporters adverses.
Les dérives liées aux harcèlements, aux violences d’ordre psychologique, physique et sexuelle sont au cœur des nouveaux dispositifs de prévention de l’État. Elles sont souvent l’objet d’un acte (ou des actes) qui a été commis au sein d’une structure par un coéquipier, entraîneur, dirigeant ou bénévole. Ce harcèlement, quelle que soit sa nature et qu’il soit oral, écrit ou physique, est pénalement répréhensible.
Les dérives liées à l’argent touchent plus particulièrement le sport de haut-niveau à travers la corruption autour des rencontres sportives ou les matchs truqués en lien avec les paris sportifs. Par ailleurs, les clubs sportifs peuvent aussi être le théâtre de criminalité en lien avec le blanchiment d’argent ou son détournement.