Les conséquences de la civilisation technologiques ont montré que la nature au sein de laquelle vit l’homme, était vulnérable et a suscité des réflexions quant aux devoirs de l’homme envers la nature. Il est possible de fonder ces devoirs :
Ou bien sur l’importance de la nature pour le futur de l’humanité.
Selon Hans Jonas (Le Principe de responsabilité, 1984), nous avons une responsabilité envers la nature, car nos actions ont des effets sur elle.
Et la nature est impliquée dans la prospérité de la descendance de l’humanité : « un héritage dégradé dégradera en même temps les héritiers ».
Jonas formule un nouvel impératif, qui prend en compte la nature comme condition nécessaire de la vie de l’humanité future :
« Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre »
Ou bien sur la valeur intrinsèque du vivant et sur le refus du dualisme entre l’homme et la nature :
Arne Naess (1912-2009), philosophe norvégien, soutient que l’homme n’est pas simplement un être social, mais vit aussi par les vivants. Il possède un « soi écologique » : une partie de la réalisation de soi passe par notre relation avec d’autres vivants, qui ont aussi un droit à vivre, une valeur inquantifiable, qu’il faut reconnaître.