Les États-Unis se sont très tôt intéressés aux problèmes environnementaux. Afin de protéger une nature « sauvage », les premiers parcs nationaux ont été créés dans ce pays. D’autre part les nombreux phénomènes naturels catastrophiques tels que tornades, séismes ou inondations et les catastrophes écologiques d’origine humaine (Dust Bowl des années 1930) ont conduit à des réflexions et des mesures de protection.

Parallèlement, l’immensité du territoire et le passé de « pays neuf » des États-Unis induisent souvent une économie de prédation sur les ressources naturelles qui semblent inépuisables. L’empreinte écologique par habitant est la plus importante au monde et l’American way of life est parfois critiqué au niveau international : il faudrait cinq planètes Terre si tous les humains vivaient comme les Américains.

Cependant, les États-Unis sont peu enclins à accepter des contraintes ou des limitations venant d’organismes internationaux. Cela explique le refus de signer le protocole de Kyōto en 1997 ou le retrait de l’accord de la COP 21 décidé par D. Trump alors que B. Obama y avait adhéré. En revanche, les niveaux politiques plus locaux (États, municipalités), qui bénéficient d’une très large marge de manœuvre, se montrent souvent plus sensibles aux problématiques environnementales.