La diffusion des NTIC, l’augmentation du nombre d’internautes et la densité des liaisons par câbles sous-marins entre les différentes régions du monde incitent désormais à parler de cyberespace : un espace mondial interconnecté. Les acteurs de cet espace sont nombreux : particuliers, entreprises du net, fabricants de matériel, États, ONG, organisations illégales… La concurrence entre les entreprises est très forte et donne notamment naissance à des duels sino-américains. C’est pourquoi le cyberespace est considéré avec attention par les États qui développent des services de cyberdéfense : leur souveraineté peut être menacée par d’autres États ou des organisations malveillantes.

Les particuliers sont également victimes d’activités numériques illégales. Ce qui pose le problème de la régulation du cyberespace, par définition libre et sans frontières : les lois de quel(s) État(s) doit-on suivre en matière de liberté d’expression ou de protection des données sur tel ou tel site ? Il n’y a pas pour l’instant de gouvernance mondiale malgré quelques appels comme celui du président Macron en 2018. Au niveau régional, l’Union Européenne fait figure de pionnier avec l’adoption en 2019 d’un règlement sur la cybersécurité.