Olivier Assayas écrit les scripts de tous ses films – son père était scénariste. Il s’implique dans la préproduction. Intéressé par les arts, il a débuté au Cahier du cinéma et il a publié plusieurs livres. Ouvert au monde, il avoue être fan de Bergman, avec son côté un peu métaphysique, mais aussi des personnages transgressifs de Fassbinder et du cinéma d'action asiatique. Sa filmographie explore les thèmes de l'addiction, de l'aliénation induite par la société moderne et de la marginalité, mais aussi la relation à l'autre, le temps qui passe et le deuil. La série Irma Vep est assez représentative de son œuvre. Le film de 1996 l’avait fait connaître aux États-Unis. Il aime tisser des connexions entre ses films, à la manière d'une grande fresque cinématographique semblable à La Comédie Humaine de Balzac, qu'il admire. Il est partisan d'un cinéma ouvert à tout public, même s'il est plus dans le cinéma d'auteur intellectuel, héritier de la Nouvelle Vague, et il apprécie sa liberté artistique.