Le Grand Oral repose sur des questions adossées à vos spécialités, de manière unique ou de manière transversale. Les trois axes d'études peuvent ainsi être croisés afin de servir de supports à vos questionnements.
Par exemple, Charlotte Perriand peut tout à fait être étudiée autour de la question de la place de la femme dans la création artistique. Elisabeth Vigée Le Brun, questionne la position de la femme artiste au XVIIIème siècle mais aussi les apports de son voyage à travers l’Europe qui durera treize années et qui va la conduire successivement en Italie (1789-1792), à Vienne (1792-1795), en Russie (1795-1801), puis en Prusse (2ème semestre 1801).
L'artiste en son temps questionne les relations que les artistes entretiennent avec les personnalités (religieuses, politiques, artistiques) fortes de leur époque. L'étude de ces relations permet de réunir les arts, la ville, la politique et la société, univers en interdépendance et parfois en conflit. Les artistes interrogent les problèmes sociétaux de leur époque : lorsque Claude Cahun, née Lucy Schwob, écrivaine et plasticienne-photographe française de genre neutre, devient reconnue, avec une oeuvre très largement autobiographique, le concept de féminité devient flou.
George Sand, pseudonyme masculin d'Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, amante d'Alfred de Musset, partiront à Venise pour tenter de vivre leur idylle amoureuse en 1833. Son pseudonyme naît de la volonté d'augmenter ses chances d’être publiée dans un univers de l’édition alors résolument masculin. En 1831, elle choisit d’adopter le prénom George, féminin méconnu de Georges, et y ajoute "Sand", diminutif de "Sandeau", nom de Jules, son amant de l’époque.
Pour le Grand Oral, les questionnements choisis doivent traverser l'histoire de l'art et être encore d'actualité, ce sont ces prolongements qu'il faudra savoir mettre en avant.