L’inclusion consiste à permettre à toute personne de participer, de s’engager pleinement dans la société. Nous pouvons parler d’inclusion pour les personnes porteuses d’un handicap ou non, vivant dans une précarité sociale ou pour les migrants. Par ailleurs, la démarche est de ne plus utiliser le mot inclusion seul, nous parlerons alors de pratique physique inclusive, comme d’École Inclusive.
En résumé, une pratique physique inclusive concerne toutes les personnes qui en sont exclues en raison de vulnérabilités ; c’est un refus de l’exclusivité. Il s’agit d’amener à la pratique toutes les personnes éloignées de celle-ci mais en faisant en sorte que chacun, chacune puisse avoir un impact sur le résultat, sur le jeu.
Ce rôle du sport est mis en avant par le Ministère en charge des Sports, qui a pour vocation de réduire les inégalités d’accès à la pratique physique, et de la proposer aux quelque 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Dans cette perspective, favoriser l’inclusion consiste à s’appuyer sur l’apport d’une pratique physique et sportive pour développer : l’estime de soi, le sentiment d’appartenance à un groupe mais aussi des bienfaits physiques et mentaux.
Cependant, il faut bien avoir conscience que le sport n’est pas intégrateur par essence (W. Gasparini, L’intégration par le sport, 2008), il doit être mis en œuvre dans une synergie de projets afin de permettre une véritable inclusion. Les actions doivent donc être menées en collaboration par des structures en lien avec ces publics vulnérables et des structures sportives, pour que l’on puisse aboutir à la fois aux apports de la pratique physique mais aussi à un engagement progressif dans le mouvement sportif.