La NBA est l’exemple parfait de la Ligue américaine fermée. Avec Adam Silver à sa tête en tant que commissioner, elle s’impose comme un modèle de ligue mondialisée dont les profits ne cessent de croître. Capable de générer 8 milliards de chiffres d’affaires lors de la dernière saison, les 30 équipes de la NBA présentent une valeur moyenne de 1,75 milliard d’euros. Des chiffres multipliés par trois en cinq ans.

Avec des droits audiovisuels domestiques de 2,66 milliards d’euros par saison et plus de 450 millions pour ses droits audiovisuels étrangers, elle s’impose comme l’une des Ligues les plus attractives au monde et l’une de celles qui créent le plus de valeur avec la Premier League anglaise. Visant l’Afrique avec le projet de NBA Africa dont Barack Obama est l’ambassadeur, la ligue de basket américaine est devenue un exemple pour nombre de secteurs du sport.

Innovante et inventive, elle s’est ouverte à l’Asie et repousse ses limites notamment culturelles. Acceptant de la publicité sur ses maillots, elle offre aux équipes des revenus supplémentaires qui représentent en moyenne 9 millions d’euros par sponsor. Très agressive dans ses contrats, elle a dénoncé son contrat d’exclusivité avec Adidas afin de contracter avec Nike durant 8 ans pour 1 milliard d’euros, soit une augmentation de 275%. Cette jeune ligue créée en 1946 est devenue l’illustration parfaite du sportainment et d’une industrie de spectacle sportif global particulièrement lucrative. La progression en valeur de la franchise des Golden States Warriors, quintuple finaliste NBA sur les dernières années, l’atteste : sa valeur a augmenté de 1011% pour atteindre, en dix ans, 3,3 milliards d’euros.