Premier sport économique mondial en termes de pratiquants, le football comptait, selon la FIFA, près de 265 millions de licenciés en 2006. Il dépasse les 300 millions aujourd’hui. Avec la première économie sportive complètement mondialisée, l’industrie du ballon rond est ainsi la première génératrice de revenus du sport mondial. Le seul football européen de clubs a généré plus de 28 milliards d’euros de chiffres d’affaires sur la saison 2017-2018 selon le Deloitte Annual Review of Football Finance 2019. Les cinq plus grands championnats du continent, le BIG-5, représentent près de 15 milliards soit plus de 55% du montant global du chiffre d’affaires des 55 championnats organisés sous l’égide de l’UEFA. Quant au volume de transferts en valeur lors de la saison 2018-2019, il a franchi la barre des 7 milliards d’euros.
Animée par des projets de ligues à l’échelle mondiale portés par la FIFA et des prestataires privés, le football de club vit un changement profond en achevant sa mondialisation à la suite du football de sélection. Il est aujourd’hui porté par des compétitions très lucratives et populaires. La Ligue des Champions, la Ligue des Nations, l’Europa League et les autres compétitions de l’UEFA devraient générer 15 milliards d’euros sur le cycle 2016-2020 pour l’UEFA, hors crise du Covid-19. Soit plus que la NFL, la ligue sportive dominante en termes de revenus aux États-Unis avec 14 milliards de chiffre d’affaires annuel.
Concurrencée par le basketball et son modèle de ligue fermée, l’économie du football continue de se développer, même si elle est aujourd’hui remise en cause par le Covid-19.