De nombreuses études montrent que l’activité physique n’agit pas seulement sur la santé du point de vue physique des pratiquant·es mais aussi sur le pôle social et psychologique en contribuant à leur bien-être et à l’amélioration de leur qualité de vie. De même, l’activité physique procure une somme d’émotions différentes (plaisir, peur, fierté, agressivité, …) à soi, aux autres et/ou partagées.
L’activité physique participe ainsi au développement de compétences psychosociales entendues comme « la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne(...) et à maintenir un état de bien-être subjectif qui lui permet d’adopter un comportement approprié et positif à l’occasion d’interactions avec les autres, sa culture et son environnement. » (OMS, 1993)
Les apports sur les dimensions psychologiques peuvent être discutés selon deux logiques : une analyse des résultats immédiats liés à une séance d’activité physique ou une analyse sur la pratique régulière de l’activité physique.
- Les bienfaits immédiats sont de l’ordre d’un effet relaxant, détente neuromusculaire liée à la libération de l’endorphine au cours de la pratique mais aussi liée à la satisfaction de l’accomplissement de cette tâche.
- Les bienfaits pour une pratique régulière sont directement en lien avec le sentiment de compétence, de l’estime de soi qui s’améliore, mais aussi l’anxiété, le stress qui diminue. Par ailleurs, des études montrent une augmentation des performances cognitives.