Le contraste rhéologique dans le manteau supérieur aboutit à distinguer un ensemble rigide – la lithosphère, réunissant croûte (continentale ou océanique) et manteau lithosphérique – et un ensemble mantellique sous-jacent plus ductile, l’asthénosphère. La lithosphère est divisée en plaques qui se déplacent sur l’asthénosphère et ne se déforment pour l’essentiel qu’à leurs frontières (convergentes, divergentes, coulissantes), ce qui se manifeste par la sismicité de ces dernières. Le moteur du mouvement serait principalement le plongement de la lithosphère océanique « froide » et dense dans le manteau. Cette disparition de lithosphère océanique, qui a lieu au niveau des zones de subduction (frontière de plaque convergente), est compensée par l’accrétion au niveau des dorsales (frontière de plaques divergente). Deux nouvelles plaques peuvent s’individualiser lors du rifting continental, prémisse de la formation d’un nouvel océan à mesure que les continents s’écartent. La convergence peut aboutir à la subduction de lithosphère océanique sous une autre lithosphère, océanique ou continentale. Elle donne alors lieu respectivement à un arc insulaire et à une chaîne de subduction de type Andes, et dans les deux cas à du volcanisme. La convergence peut aussi correspondre à la collision de deux lithosphères continentales, cas où la subduction reste réduite du fait de la faible densité de la croûte continentale : on a alors formation d’une chaîne de montagnes (orogenèse) soudant les deux plaques convergentes.
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La tectonique des plaques
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