Retour

Reproduction des organismes

🎲 Quiz GRATUIT

📝 Mini-cours GRATUIT

La fécondation chez les Mammifères

Chez les Mammifères, la fécondation est interne et implique donc un rapprochement des partenaires. Ce rapprochement se fait souvent suite à l’émission de phéromones par la femelle lorsqu’elle est réceptive et une parade nuptiale des mâles, parfois avec des luttes entre mâles en rut.

Les spermatozoïdes, produits en continue à partir de la puberté de l’animal, subissent une décapacitation dans l’épididyme par ajout de protéines qui masquent les récepteurs membranaires des spermatozoïdes. Lors de leur dépôt dans le vagin, l’acidité et la sécrétion de protéases, notamment par les muqueuses utérines, permettent la capacitation des spermatozoïdes et une hypermobilité qui leur permet de progresser dans les trompes utérines jusqu’à l’ampoule, lieu de la fécondation. Sur les centaines de millions de spermatozoïdes émis, seules quelques centaines parviennent au voisinage de l’ovocyte.

La première étape de la fécondation implique la reconnaissance de glycoprotéines ZP3 de la zone pellucide par des récepteurs membranaires des spermatozoïdes. Cette reconnaissance déclenche la réaction acrosomique, c’est-à-dire la fusion d’une partie de la membrane de l’acrosome avec la membrane plasmique de la tête du spermatozoïde, libérant des enzymes lytiques comme des hyaluronidases et mettant à nu des récepteurs aux glycoprotéines ZP2 qui permettent le maintien de la trajectoire lors de l’avancée du spermatozoïde.

Une fois la zone pellucide traversée, l’interaction entre des protéines membranaires spermatiques et des intégrines déclenchent la fusion des membranes puis la réaction corticale. Ceci entraîne une modification de la zone pellucide et bloque une fécondation ultérieure. La formation d’une membrane de fécondation est une barrière physique supplémentaire contre la polyspermie.

Les enveloppes nucléaires des gamètes disparaissent et les deux pronucléi se rapprochent. Le centriole apporté par le spermatozoïde permet la première division cellulaire par formation d’un réseau de microtubules ou spermaster.

Reproduction des organismes à vie fixée : exemple des Angiospermes

Chez les Angiospermes, les gamètes sont produits par les gamétophytes présents dans la fleur. Les étamines produisent les grains de pollen ou gamétophyte mâle, et le sac embryonnaire, ou gamétophyte femelle, est contenu dans les carpelles. Les angiospermes ayant une vie fixée, le rapprochement des gamétophytes au cours de la pollinisation s’effectue grâce à des vecteurs comme le vent (anémogamie), l’eau (hydrogamie), ou les animaux (zoogamie).

Les plantes anémogames sont peu colorées, possèdent des stigmates plumeux et des étamines qui favorisent la dispersion par le vent, comme les étamines médifixes des poacées.

Les plantes zoogames possèdent des glandes nectaires qui attirent les pollinisateurs. Des couleurs vives et des stimulants olfactifs complètent le  dispositif. Chez certaines orchidées, il existe même un mimétisme de la fleur qui ressemble à son pollinisateur.

De nombreux mécanismes favorisent la fécondation croisée chez les angiospermes, que ce soit par séparation des sexes dans l’espace (dioécie) ou dans le temps (protandrie et protogynie), par mise en place de barrières mécaniques ou par des incompatibilités génétiques (sporophytique ou gamétophytique).

Le dépôt et l’hydratation des grains de pollen permettent leur germination sur les papilles stigmatiques. La croissance scalariforme du tube pollinique, par formation successive de bouchons de callose, est orientée dans le style par un guidage mécanique (vitronectine) et chimique.

La pénétration dans l’ovule permet la libération des deux spermatozoïdes et il y a une double fécondation : la fécondation de l’oosphère est à l’origine du zygote plantule tandis que la fécondation de la cellule centrale donne le zygote albumen, triploïde.

La fécondation déclenche la transformation de la fleur en fruit, enfermant les graines et permettant ensuite leur dissémination.

Selon le fruit, la dispersion a lieu sous l’effet du vent (anémochorie), des animaux (endo- et ectozoochorie), de la gravité (barochorie), de l’eau  (hydrochorie) ou de manière indépendante de l’environnement (autochorie).

La germination de la graine, qui dépend notamment de facteurs environnementaux, permet la formation d’une nouvelle plante.

Nomad+, Le pass illimité vers la réussite 🔥

NOMAD EDUCATION

L’app unique pour réussir !